Par A.Amine
L’arrivée des équipes mauritanienne, burkinabé et angolaise à Bouaké, en Côte d’Ivoire, précédée par celle de l’équipe algérienne, a plongé la capitale du district de la vallée du Bandama, ville hôte du groupe D, dans l’effervescence de la 34e édition du rendez-vous continental (13 janvier-11 février).

À l’aéroport de Bouaké, les tambours résonnaient au rythme des danses des groupes folkloriques, venus accueillir les délégations de Mauritanie, du Burkina Faso et d’Angola.
Etalons Considéré comme le principal rival de l’Algérie pour la tête du groupe D, le Burkina Faso, dirigé par le technicien français Hubert Velud, a été chaleureusement accueilli par des milliers de supporters, à la fois de la diaspora burkinabè et de nombreux autres ayant fait le déplacement depuis le Burkina, pays voisin de la Côte d’Ivoire.
Classée 57e mondiale dans le dernier classement de la Fédération internationale de football (FIFA), l’équipe du Burkina Faso participe à sa treizième phase finale de la CAN. Son meilleur parcours remonte à 2013, lorsqu’elle a atteint la finale en Afrique du Sud, s’inclinant contre le Nigeria (1-0).
Avant leur arrivée à Bouaké, les Etalons ont choisi les Émirats arabes unis pour peaufiner leur préparation, avec deux matchs amicaux au programme : une défaite 2-1 face à l’Iran et une victoire 2-1 contre la RD Congo.
Mourabitoune Quant aux joueurs mauritaniens, ils ont posé le pied en Côte d’Ivoire avec de grandes ambitions : surpasser leurs deux premières participations historiques, qui se sont soldées par quatre défaites et deux matchs nuls. Sous la direction du technicien comorien Amir Abdou, qui avait déjà conduit les Comores à une qualification remarquable pour les 8es de finale lors de la dernière CAN-2022 au Cameroun, les Mourabitoune aspirent à remporter leur premier match dans ce groupe D.
Le président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Yahya, a exprimé l’idée que le dernier match du premier tour contre l’Algérie sera un moment de fraternité entre les deux peuples.Avec une expérience accumulée, les Mourabitoune se positionnent en tant qu’outsiders dans ce groupe D. Leur préparation s’est déroulée dans la ville tunisienne de Tabarka, où ils ont réussi à tenir en échec la Tunisie en amical (0-0), suivi d’une victoire convaincante contre le club suisse d’Yverdon Sport (4-1), où évoluent deux internationaux algériens.
Antilopes noires
L’Angola, dernier arrivé dans le groupe D à Bouaké, effectue son retour au tournoi continental après avoir manqué la précédente édition au Cameroun. Dirigée par le Portugais Pedro Gonçalves, l’équipe angolaise, privée de son attaquant M’Bala Nzola (Fiorentina/Italie), qui a décliné la convocation, a effectué son stage précompétitif à Dubaï, aux Émirats arabes unis, avec deux matchs amicaux contre la RD Congo (0-0) et le Bahreïn (3-0).
L’Angola, dont le meilleur parcours en CAN remonte aux quarts de finale en 2008 et 2010, débutera le tournoi en affrontant l’Algérie au stade de la Paix à Bouaké le lundi à 21h (heure algérienne).
Fennecs
L’équipe algérienne a ouvert le bal en rejoignant Bouaké 24 heures avant ses adversaires, en provenance de Lomé (Togo), après un stage de dix jours avec deux matchs amicaux de préparation contre l’équipe locale du Togo (3-0) et le Burundi (4-0).
Ainsi, la ville de Bouaké est plongée dans l’atmosphère africaine avec la présence des quatre équipes composant le groupe D de cette 34e édition. Le spectacle tant sur le terrain que dans les gradins peut désormais débuter.