Le général d’armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d’état major de l’Armée nationale populaire (ANP), a dirigé jeudi dernier les travaux de la 18e session du Conseil d’orientation de l’École supérieure de guerre, selon un communiqué émanant du ministère de la Défense nationale (MDN).
Conformément aux dispositions du décret présidentiel du 26 septembre 2005, relatif à la création de l’École supérieure de guerre, le général d’armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a présidé ce jeudi 15 mai 2025 les travaux de la 18e session du Conseil d’orientation de ladite école, indique la même source.
Après la cérémonie d’accueil, et accompagné du Commandant de la 1re Région militaire ainsi que du Directeur de l’École supérieure de guerre, le général d’armée a observé un moment de recueillement à la mémoire du défunt Président Ali Kafi, dont l’établissement porte le nom. À cette occasion, il a déposé une gerbe de fleurs devant sa stèle commémorative, puis récité la Fatiha du Saint Coran en sa mémoire.
Par la suite, le général d’armée a dirigé les travaux du Conseil d’orientation de l’école, au cours desquels il a prononcé une allocution d’orientation. Dans son intervention, il a souligné que «le Haut Commandement de l’ANP accorde une grande importance à la préparation au combat, à travers l’intensification des exercices reposant sur des scénarios proches de la réalité et à ancrer chez le personnel la capacité de réaction rapide face aux mutations et aux situations émergentes».
Il a rappelé : «Nous avons de tous temps considéré que la préparation au combat et l’instruction continue du personnel militaire est la clé indispensable pour la maîtrise des armements et des systèmes d’armes, et de la réussite d’une exploitation optimale de ces derniers. Car le soldat qui dispose des équipements les plus modernes, mais qui manque d’expérience pratique dans leur utilisation est susceptible de se retrouver dans l’incapacité de gérer les défis du terrain». «C’est dans cette optique que nous veillons à accorder à la préparation au combat l’intérêt requis, à travers l’organisation d’entraînements intensifs qui englobent des scénarios proches de la réalité, et à ancrer chez nos personnels les mécanismes permettant une réaction rapide face aux changements qui surviennent et face aux situations émergentes, à même de consolider l’exploitation de leurs capacités avec compétence et précision», a-t-il ajouté.
Le général d’armée a également mis en avant «l’importance qu’il accorde à l’École supérieure de guerre, en tant qu’institution appelée à contribuer significativement dans la préparation des Forces, à travers l’élaboration de nouvelles approches théoriques et la conception de visions pratiques novatrices, en vue de définir les meilleures méthodes permettant une adaptation continue face aux évolutions».
Il a affirmé dans ce sens : «Dans ce cadre, nous comptons fortement sur l’École supérieure de guerre pour contribuer dans cet effort de préparation des Forces, à travers l’élaboration de nouvelles approches théoriques et la conception de visions pratiques novatrices autour des méthodes permettant une adaptation permanente aux évolutions, de manière à garantir une réponse efficace à l’ensemble des défis actuels et à venir, et préserver la place de notre pays en tant que puissance régionale, prête en permanence à faire face à toute menace contre sa souveraineté, sa stabilité et ses intérêts vitaux».
Par la suite, le général d’armée a suivi un exposé détaillé présenté par le Directeur de l’École supérieure de guerre, portant sur le bilan des réalisations concrétisées depuis la précédente session du Conseil d’orientation, ainsi que sur les objectifs fixés pour l’année de formation 2025-2026. Il a ensuite écouté les interventions des membres du Conseil d’orientation concernant les différents points inscrits à l’ordre du jour.
Enfin, le général d’armée Saïd Chanegriha a procédé à la signature du Livre d’or de l’École supérieure de guerre.
A. Ryad
