Par Kheireddine B.
L’enseignement supérieur et la recherche scientifique vivent une véritable métamorphose. C’est dans ce cadre que des organisations estudiantines ont salué un «bond qualitatif» réalisé ces dernières années dans ce secteur, une évolution saluée comme le fruit des engagements concrets du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Cette transformation positive positionne désormais l’université et la recherche scientifique comme des piliers majeurs du développement et du progrès économique du pays.
Dans une déclaration à l’APS, à l’occasion de la Journée nationale de l’Etudiant marquant le 68e anniversaire de la grève du 19 mai 1956, Boudiaf Abdelatif Omar, secrétaire général de l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA), a souligné que le secteur de l’enseignement supérieur a réalisé, ces dernières années, «un bond qualitatif», grâce à la mise en œuvre des engagements et réformes du président de la République qui a permis à l’Université, aux étudiants et à la recherche scientifique de devenir des piliers du développement, du changement et du progrès économique national. Le dirigeant de cette organisation étudiante a expliqué que ces «réformes globales et profondes» ont touché tous les aspects de la communauté universitaire, incluant les étudiants, les enseignants et les chercheurs. Elles ont également permis une ouverture de l’université sur son environnement socio-économique et une adaptation des spécialités scientifiques aux nouveaux besoins de la société et du marché du travail. Cela s’est concrétisé par «la création de plusieurs écoles supérieures dans des disciplines scientifiques importantes, telles que les mathématiques, les technologies modernes et l’économie numérique», a-t-il précisé.
Il a également affirmé que ces réformes profondes ont produit plusieurs «résultats positifs», en particulier «la révolution numérique qui a amélioré la gestion des universités et des différents programmes pédagogiques et généralisé l’utilisation des moyens technologiques modernes dans toutes les activités universitaires», tout en ajoutant que
«la transformation numérique qu’a connue l’université algérienne lui a permis de devenir un moteur de développement et de relance économique, en promouvant l’esprit entrepreneurial et en encourageant les étudiants à créer des start-up, ce qui a impulsé une grande dynamique dans divers secteurs et spécialités, conformément à l’orientation de l’État visant à encourager la production nationale». Dans le même sillage, le responsable a mis en avant «le classement positif» des universités algériennes qui occupent les «premières places aux niveaux arabe et africain, en matière de recherches, d’études et de publications scientifiques et académiques», appelant les étudiants d’aujourd’hui à
«suivre les pas des étudiants de la Glorieuse Révolution de libération» et à se rallier à «la démarche de l’Etat pour renforcer le front intérieur et construire une économie développée».
Pour sa part, le secrétaire général de l’Union générale des étudiants libres (UGEL), Mohamed El Hadi Zemouli, a souligné les «progrès significatifs» réalisés par l’université algérienne ces dernières années, notamment grâce à l’adoption complète de la numérisation, ce qui a notablement amélioré la formation et l’encadrement.
M. Zemouli a salué «l’engagement du président de la République à connecter l’université avec son environnement économique, à travers diverses décisions et mécanismes». Il a mentionné, entre autres, «la soutenance des thèses et mémoires de fin d’études dans le cadre de start-up», ce qui a conduit à la création de centaines d’entreprises ayant dynamisé l’économie du pays dans plusieurs secteurs ces dernières années.
Soulignant le rôle
«central» des étudiants pendant la Glorieuse Révolution de libération puis dans la construction du pays, le SG de l’UGEL a affirmé que les étudiants doivent «s’aligner sur les orientations de l’État, sous la direction du président de la République, pour atteindre le progrès, le développement et la prospérité».
À cette occasion, le président de l’Organisation nationale de solidarité estudiantine (ONSE), Naoufel Kechoud, a déclaré que les réformes engagées par le président de la République «répondent aux aspirations de la communauté universitaire, notamment des étudiants». Il a ajouté que
«l’introduction de la numérisation dans les établissements de l’enseignement supérieur permet aux étudiants de suivre sereinement leur parcours académique».
Selon M. Kechoud, «la mise en œuvre des engagements du président de la République et son dévouement à développer ce secteur ont fait de l’université et de la recherche scientifique des outils essentiels pour le décollage économique, grâce aux nouvelles inventions et innovations».
Les étudiants d’aujourd’hui doivent
«participer activement à la réalisation des grands projets nationaux», car
«l’étudiant d’aujourd’hui est le cadre de l’Algérie de demain», a-t-il conclu.
