Par G. Salah Eddine
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Baddari Kamel, a mis en avant, mardi dernier depuis la wilaya de Tindouf, le mérite de l’intelligence artificielle dans son apport au développement à l’innovation. L’intelligence artificielle (IA) se profile comme une force transformatrice dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement supérieur, redéfinissant la manière dont les élèves apprennent et les enseignants enseignent, tout en stimulant l’innovation à tous les niveaux.

Dans son allocution d’ouverture d’une rencontre sur le thème “L’intelligence artificielle, relèvement des limites du savoir et renforcement de l’innovation” tenue durant sa visite de travail dans la wilaya, M. Baddari a expliqué que l’intelligence artificielle est un outil “scientifique” qui revêt aujourd’hui une importance primordiale au regard de sa contribution dans le développement de l’innovation et de la modernisation de l’économie constituant l’un des défis scientifiques actuels et majeurs.
Lors de cette rencontre organisée à l’occasion du lancement de la Semaine nationale de l’intelligence artificielle, le ministre a assuré que l’intelligence artificielle revêt une importance capitale et est l’un des “piliers fondamentaux de demain”. Il a loué l’apport du centre universitaire Ali-Kafi de Tindouf qui accorde une attention particulière au développement scientifique dans ce domaine.
Dans le même cadre, M. Baddari a affirmé que son secteur a un rôle pionnier dans le développement de l’intelligence artificielle, proclamant que “l’Algérie est l’un des leaders africain dans ce domaine”. Il a précisé que l’Algérie nouvelle est fondée sur le développement global, notamment dans les wilayas du Sud.
Tindouf deviendra, selon M. Baddari, un “véritable «pole industriel régional et national aux dimensions internationales”. Pour matérialiser cette démarche, l’université de Tindouf doit devenir une locomotive susceptible de répondre aux besoins socio-économiques.
Les différentes communications lors de cette réunion ont abordé les défis de l’intelligence artificielle et des startups, les utilisations de l’intelligence artificielle dans l’enseignement des mathématiques, de l’informatique et des sciences de la nature et de la vie, ainsi que son rôle dans le développement de la recherche scientifique et ses enjeux juridiques et éthiques.
L’IA contribue à élargir l’accès à l’éducation en rendant l’apprentissage plus flexible et plus accessible. Des plateformes d’apprentissage en ligne alimentées par l’IA offrent des cours personnalisés et adaptatifs, permettant aux apprenants du monde entier d’accéder à des ressources éducatives de qualité.
Les enseignants bénéficient également de l’IA pour améliorer leurs connaissances. Des outils tels que les chatbots et les assistants virtuels peuvent répondre aux questions des élèves en temps réel, offrant un soutien supplémentaire en dehors des heures de classe.
Le centre universitaire Ali-Kafi de Tindouf a accueilli cette journée d’étude, qui a réuni des enseignants-chercheurs, des doctorants, des étudiants porteurs de projets innovants et des représentants d’entreprises. Les participants ont mis l’accent sur l’importance de favoriser l’investissement dans le domaine de l’IA, tout en encourageant la recherche scientifique et en améliorant la qualité de l’enseignement.
La délégation ministérielle avait précédemment assisté à une présentation des projets prévus pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à Tindouf, tels que la construction de 1000 places pédagogiques, l’équipement d’une résidence universitaire de 500 lits et la rénovation des structures d’hébergement universitaire.
