Les participants au “Forum de la mémoire” ont affirmé, mercredi à Alger, que la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 a été et demeure “le flambeau” pour les peuples opprimés et les mouvements de libération dans le monde, mettant en avant le rôle et la responsabilité de la jeunesse dans la préservation de la mémoire nationale et sa transmission aux générations futures.
Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 et du 61e anniversaire de la déclaration du Premier Novembre comme fête de la jeunesse africaine, l’Association Mechaâl Echahid et le quotidien El Moudjahid ont organisé, sous la supervision du président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, le Forum de la mémoire sous le thème “La jeunesse de l’Afrique célèbre sa fête africaine et se solidarise avec la jeunesse du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique”, en présence des personnalités nationales, des diplomates, des parlementaires et des universitaires.
Intervenant à cette occasion, M. Hidaoui a souligné l’intérêt particulier qu’accorde le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à la jeunesse, rappelant son engagement à consacrer à la jeunesse algérienne un espace pour exprimer ses espoirs, ses ambitions et ses préoccupations, notamment son attachement aux causes de son pays, à son histoire et à sa mémoire. Cet espace a été érigé en une institution qui aura pour mission la mise en place des plans et des stratégies en plus de rassembler les jeunes autour des questions cruciales.
Le CSJ a constaté, lors de ses rencontres avec le président de la République, l’importance qu’accorde ce dernier “aux constantes algériennes et à la Révolution en tant que symbole d’inspiration et de détermination, qui guide nos efforts pour la protection du pays, de sa grandeur et de sa souveraineté”, a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le moudjahid Mohamed Tahar Abdessalam a évoqué l’anniversaire du 1er novembre 1954 et le rôle des jeunes dans son déclenchement.
Le moudjahid a présenté un aperçu sur la grande histoire de l’Algérie et la force de ses hommes dans la lutte contre l’oppression et pour la libération du pays du joug de la colonisation française.
De son côté, le militant des droits de l’homme Mahrez Lamari a déclaré que “nous devons être fiers de notre appartenance à une grande révolution qui a suscité la reconnaissance de la jeunesse africaine”, soulignant, dans ce sens, la participation de l’Algérie, en tant que mouvement de libération, le 26 avril 1962 à Conakry en Guinée, à la création du Mouvement africain de la jeunesse dont elle abrite le siège.
Selon Mahrez Lamari, la célébration de la fête de la Jeunesse africaine “restera incomplète tant qu’il n’aura pas été mis fin à l’occupation du Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique”.
S’exprimant à cette occasion, le directeur culturel de l’ambassade sahraouie à Alger, Khatari Ahmoudi, a souligné que le Forum de la mémoire est organisé à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution algérienne du 1er novembre 1954, qui demeure “un flambeau et un modèle à suivre pour tous les mouvements de libération dans le monde, qui y ont puisé combat et sacrifice”, ajoutant que cette “glorieuse Révolution a accompagné et soutenu le peuple sahraoui depuis plus de cinquante ans en restant ferme sur la même voie”.
Le même intervenant a souligné la détermination du peuple sahraoui à “poursuivre sa lutte pour la libération de son pays et son retour sur ses terres, libre et fier, quelque soit la pression des forces coloniales”.
Le Forum a été marqué par une minute de recueillement avec la lecture de la Fatiha à la mémoire du moudjahid et colonel Tahar Zbiri, chef de la wilaya I historique et ancien membre du Conseil de la nation, décédé mercredi.
A cette occasion, plusieurs personnalités révolutionnaires ont été honorées, parmi lesquelles le moudjahid Mohamed Tahar Abdessalam.