Les travaux d’une journée d’étude, organisée par de l’Assemblée populaire nationale (APN), sous le thème “Les explosions nucléaires en Algérie: un crime contre l’humanité et un crime environnemental”, ont débuté, jeudi à Alger, dans le cadre de la commémoration du 65e anniversaire des explosions nucléaires françaises dans le sud algérien.
Le coup d’envoi des travaux de cette journée d’étude a été donné par le président de l’APN, M. Brahim Boughali, en présence de membres du Gouvernement, de responsables de plusieurs instances gouvernementales et officielles, de parlementaires et de représentants du la société civile.
Organisée au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, cette journée d’étude réaffirme l’engagement de l’APN à “mettre en lumière les questions historiques à portée humanitaire et environnementale”, en abordant “les effets dévastateurs des explosions nucléaires menées par la puissance coloniale en Algérie, dont les répercussions délétères persistent
jusqu’à ce jour”.
Les organisateurs visent à travers cette journée d’étude à “sensibiliser le public sur ce crime historique” et à “ouvrir un débat sur les moyens permettant d’atteindre la justice environnementale, de rendre justice aux victimes et de réparer les préjudices”.
A cette occasion, des experts des domaine du droit, de l’environnement et de la santé, mettront en lumière les aspects sanitaires, environnementaux et juridiques de ces explosions, mais aussi les efforts nationaux consentis pour atténuer les effets de cette catastrophe environnementale.
