
Après la victoire convaincante des Cavaliers lors du Game 3, le Game 4 était crucial pour les Pacers, toujours maîtres de leur terrain mais en perte de vitesse. Ils ont su parfaitement réagir en s’imposant nettement (129-109), reprenant l’avantage dans cette demi-finale de conférence (3-1).
Déjà finalistes à l’Est l’an dernier, les joueurs d’Indiana sont proches de renouveler l’exploit. Portés par Pascal Siakam (21 pts, 6 rbds), Myles Turner (20 pts, 7 rbds) et Obi Toppin (20 pts, 5 rbds), ils ont réalisé une première mi-temps exceptionnelle, conclue sur un score ahurissant de 80-39, avec un écart maximal de +44. Ce départ tonitruant a assommé les Cavs, malgré les efforts de Darius Garland (21 pts, 6 passes).
Autre coup dur pour Cleveland : la sortie sur blessure de Donovan Mitchell (cheville), absent en seconde période. Même sans lui, l’écart était déjà trop important pour espérer un retour.
Les Pacers ont rapidement pris le contrôle grâce à deux séries décisives (11-2 puis 13-0) et un collectif en feu, notamment à 3 points (12/18 à la pause). À l’inverse, Cleveland a complètement sombré, ne s’en sortant que grâce aux lancers-francs.
Ce 80-39 à la mi-temps égale un record historique de l’écart le plus large en playoffs, détenu jusqu’ici par… Cleveland en 2017 face à Boston.
Les Cavs, pourtant premiers de l’Est en saison régulière, se retrouvent maintenant dos au mur. La prochaine défaite les éliminerait. Certes, les blessures (Garland, Mobley, Hunter) ont pesé, mais les Pacers brillent surtout par leur jeu collectif et leur intensité.
À noter, l’expulsion rapide de Bennedict Mathurin pour une faute flagrante II sur De’Andre Hunter, qui a lui écopé d’une faute technique après avoir réagi violemment. Myles Turner a également reçu une technique en intervenant avec trop de fougue.
A.Amine