Dans un communiqué publié mardi dernier, le ministère de l’Education nationale a annoncé que le ministre Mohammed Seghir Saâdaoui a présidé une conférence nationale de haut niveau, consacrée à l’évaluation des préparatifs et la mise en œuvre de mesures destinées à garantir une reprise des cours fluide, organisée et sécurisée.
L’école est le berceau de toute société, le socle sur lequel se construit l’avenir d’une nation. À ce titre, la rentrée scolaire constitue chaque année un moment décisif, un rendez-vous où se joue bien plus qu’un simple retour en classe : c’est un enjeu national, porteur d’espoir et de stabilité. Conscient de cette dimension stratégique, le ministère de l’Éducation nationale a organisé cette importante conférence. Elle démontre que la rentrée prévue dimanche prochain est le cœur des priorités du jour. Cette rencontre s’est tenue en visioconférence. Elle a rassemblé les directeurs de l’éducation des différentes wilayas et permis de mettre en exergue les responsabilités partagées des institutions et des collectivités dans la réussite de ce rendez-vous.
Dès l’entame de son intervention, le ministre a affirmé que la rentrée scolaire constitue un «enjeu national», mobilisant les efforts conjoints de l’État et des hautes autorités. Il l’a présentée comme «l’un des mécanismes essentiels pour consolider la stabilité sociale», soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’ouvrir les portes des écoles, mais d’assurer des conditions optimales pour les élèves, les enseignants et l’ensemble de la communauté éducative.
Une vigilance accrue
De plus, M. Mohammed Seghir Saâdaoui a insisté sur la nécessité pour les directeurs de l’éducation de «faire montre de vigilance et de sérieux, et d’assurer leur présence sur le terrain pour prendre les dispositions nécessaires à la réussite de ce rendez-vous important». La responsabilité des cadres ne se limite pas à la planification administrative, mais implique une capacité à anticiper les problèmes et à réagir rapidement. Dans ce sens, le ministre a ordonné de «signaler immédiatement tout problème au ministère, en fournissant des informations précises et actualisées, afin de garantir la prise de décision adéquate au moment opportun».
La conférence a aussi mis en lumière les aspects liés à l’encadrement administratif et pédagogique. Le ministre a insisté sur l’importance de «garantir un encadrement dans les établissements scolaires, en particulier les nouveaux, tout en veillant à assurer l’encadrement pédagogique».
Propreté des établissements
Par ailleurs, la prise en charge des cantines scolaires a constitué l’un des axes centraux de cette rencontre. Le ministre de l’Education nationale a mis l’accent sur la nécessité de «fournir des repas chauds dès le premier jour de la rentrée», en coordination avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports. Les directeurs de l’éducation ont d’ailleurs reçu pour consigne de transmettre à la cellule de suivi, au niveau du secrétariat général, des données précises sur la préparation des cantines scolaires dans chaque commune.
En parallèle, M. Saâdaoui a rappelé l’importance de la semaine nationale de la santé scolaire, prévue dès la première semaine de cours. Elle sera marquée par un équilibre entre sensibilisation et continuité pédagogique : «Un cours d’introduction le premier jour, des ateliers interactifs les jours suivants et des activités d’information et de sensibilisation pendant le reste de la semaine.» Les thématiques retenues sont d’une grande actualité : «La santé et l’alimentation saine dans le primaire, les dangers des boissons énergisantes, l’addiction aux écrans et aux substances psychotropes dans le collège et le secondaire.» Le ministre a salué à ce titre l’accompagnement du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), qui a mis à disposition des produits de santé pour les élèves dans toutes les wilayas.
La rentrée 2025-2026 s’annonce ainsi comme un moment décisif, où se joue bien plus qu’un simple retour en classe : il s’agit de projeter l’école algérienne dans une dynamique de confiance, de progrès et de modernité.
G. Salah Eddine
