Par A. Ryad
Le directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Daifallah, a annoncé la création d’une base de données qui met en lumière les problèmes rencontrés par les élèves lors de l’examen d’évaluation des acquis. Cette initiative vise à prendre des mesures pour résoudre ces difficultés à partir de cette année scolaire.
Lors d’une interview avec l’APS, M. Daifallah a expliqué que le nouveau processus pédagogique, qui sera mis en place à partir de l’année scolaire 2023/2024 pour les élèves de première année du cycle d’enseignement moyen, sera basé sur une base de données permettant d’identifier de manière détaillée les problèmes spécifiques rencontrés par chaque élève dans chaque matière, dans le but de les résoudre.
Le processus pédagogique pour le cycle de l’enseignement moyen se base sur les résultats des évaluations des élèves en cinquième année primaire. Ces évaluations tiennent compte des recommandations des réseaux analytiques pour les élèves classés en “maîtrise partielle” ou “maîtrise minimale”. Ces données sont ensuite utilisées en conjonction avec les ressources numériques disponibles sur la plateforme du ministère. C’est ce qu’a expliqué l’intervenant. Chaque base de données spécifique à une matière sera présentée au directeur de l’établissement scolaire, afin qu’il puisse l’analyser et identifier les lacunes à combler. Les résultats de ces élèves seront ensuite examinés lors des conseils de classe qui se tiendront au cours de la première semaine de la rentrée des enseignants. Ensuite, une stratégie sera élaborée pour remédier à ces difficultés tout au long de l’année scolaire.
Ainsi, chaque enseignant recevra la base de données de sa classe, mettant en évidence les élèves partageant des difficultés similaires en ce qui concerne les compétences fondamentales de la matière. Des groupes seront formés, composés des élèves nécessitant un traitement pédagogique spécifique, et l’opération sera ensuite lancée conformément à un protocole pédagogique. À titre d’illustration, le même responsable a évoqué sept critères établis pour renforcer “la compétence en lecture”. L’un de ces critères implique que l’élève soit capable de lire des unités linguistiques complètes de manière ininterrompue, en assurant que cette lecture soit cohérente sur le plan sémantique, tant au niveau des mots que des phrases.
Le même intervenant a mis en avant l’importance cruciale de la “coordination étroite” entre les différents acteurs impliqués dans le processus pédagogique pour améliorer le niveau des élèves et surmonter les obstacles à l’apprentissage. Il a également souligné qu’il était essentiel de créer des conditions propices à la réussite de ce processus, d’autant plus que tous les acteurs sont formés dans ce domaine.
