Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 41.206 martyrs et 95.337 blessés, a fait savoir dimanche le ministère palestinien de la Santé.
“Au moins 24 Palestiniens sont tombés en martyrs au cours de ces dernières 24 heures”, a ajouté la même source, faisant remarquer qu’un nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Le dernier bilan communiqué par les autorités palestiniennes de la santé faisait état de 41.182 martyrs et 95.280 blessés.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
UNRWA: du personnel de l’ONU craint d’être une “cible” à Ghaza
Un responsable de l’ONU a déclaré samedi que du personnel des Nations unies travaillant dans la bande de Ghaza craignait d’être désormais des “cibles” après une récente frappe de l’armée sioniste meurtrière sur une école transformée en refuge.
La frappe aérienne sioniste, perpétrée mercredi contre l’école Al-Jawni gérée par les Nations unies à Nousseirat (centre), a fait 18 martyrs, selon la Défense civile de Ghaza. Six employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) figurent parmi ces victimes.
Cette frappe, qui a suscité une condamnation internationale, est la plus meurtrière pour l’Unrwa en plus de onze mois de l’agression sioniste contre Ghaza.
“Un collègue a dit qu’ils ne portaient plus le gilet de l’UNRWA parce qu’ils ont le sentiment que cela fait d’eux une cible”, a déclaré samedi Sam Rose, directeur adjoint de l’agence onusienne, après s’être rendu à Nousseirat.
Les agents de l’UNRWA “étaient en train de manger” dans ce qui semblait être une salle de classe “quand la bombe a frappé” et détruit une partie du bâtiment, a-t-il indiqué à Ghaza.
“Le fils d’un membre du personnel avait apporté un repas”, a raconté M. Rose, ajoutant que le groupe s’est ensuite demandé s’il devait manger dans le bureau du directeur avant de se rabattre sur la salle.
Les forces d’occupation sionistes ont visé, selon les autorités palestiniennes, 172 centres d’hébergement depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, dont 152 écoles de l’UNRWA, gouvernementales et privées”.
Selon l’UNRWA, plus de 220 de ses employés ont été tués dans l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, depuis octobre 2023.
Un autre journaliste tué par l’occupant sioniste à Ghaza, le bilan s’alourdit à 173 martyrs
Un autre journaliste palestinien a été tué, dimanche, dans une agression sioniste contre la bande de Ghaza, portant le nombre de journalistes tombés en martyrs dans l’enclave palestinienne à 173, indique le bureau des médias à Ghaza.
Le bureau a déclaré dans un communiqué : “Le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 173, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza, après la mort dans un bombardement (sioniste) d’Abdullah Shakshak, qui travaillait pour le compte de plusieurs médias arabes”.
Dans son communiqué, le bureau a condamné l’assassinat de journalistes palestiniens par l’armée sioniste et l’a tenue pour responsable des meurtres ciblant la corporation.
La source a appelé la communauté internationale, les institutions internationales et les organisations concernées par le travail journalistique dans le monde à “dissuader l’occupant, à le poursuivre devant les tribunaux pour ses crimes continus et à faire pression sur lui pour qu’il mette fin au crime de génocide et à l’assassinat de journalistes palestiniens”.
Depuis le début de son agression contre Ghaza, l’entité sioniste cible les journalistes et leurs familles dans l’enclave palestinienne assiégée. La guerre génocidaire menée par l’occupation sioniste contre Ghaza a fait le plus grand nombre de morts parmi les professionnels des médias de tous les conflits récents.
