Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé, dimanche dernier, au retour «immédiat» de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, après l’annonce par l’entité sioniste de la suspension de l’entrée de cette aide dans le territoire palestinien assiégé.
Antonio Guterres a «appelé à un retour immédiat de l’aide humanitaire à Ghaza» et à la libération de tous les prisonniers. Il a «exhorté toutes les parties à faire les efforts nécessaires pour éviter un retour aux hostilités à Ghaza», a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué. De son côté, le responsable de la coordination humanitaire de l’ONU a exprimé son «inquiétude» dimanche dernier face à la suspension de l’entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Ghaza par l’entité sioniste, une mesure contraire au droit international. «La décision de l’entité sioniste d’interrompre l’aide à Ghaza est inquiétante. Le droit international humanitaire est clair : nous devons être autorisés à accéder pour fournir une aide vitale et essentielle», a écrit sur les réseaux sociaux Thomas Fletcher, directeur d’Ocha. Dans ce contexte, le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a mis en garde dimanche dernier contre les dangers de la décision de l’armée d’occupation sioniste d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, soulignant ses conséquences catastrophiques face à l’aggravation des souffrances des Palestiniens, notamment pendant le mois sacré du Ramadan.
Le ministère a appelé la communauté internationale et toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités pour obliger l’armée d’occupation sioniste à permettre l’entrée de l’aide humanitaire de manière durable et à l’empêcher «d’utiliser la douleur et la faim des Palestiniens comme une arme pour imposer ses conditions politiques».
M. Khadidja
