

Le sport n’est pas seulement une activité physique, c’est une école de vie. Il enseigne la rigueur, l’esprit d’équipe et la persévérance, des valeurs essentielles qui façonnent les jeunes de demain. Peu importe la discipline, chaque pratique offre des opportunités de grandir et de se dépasser. Aujourd’hui, Alger16 a la chance d’échanger avec Islam Djabir, un jeune talent du volley-ball algérien. À seulement 23 ans, il incarne la passion et l’engagement sportif. Joueur clé du PO Chlef, il a su s’imposer comme une figure respectée de son domaine. Son histoire est celle d’un rêve devenu réalité, porté par la détermination et la soif de réussite. Découvrez son parcours fascinant et ses ambitions dans cet entretien exclusif.
Entretien réalisé par G. Salah Eddine
Pourriez-vous vous présenter brièvement pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Bien sûr, je m’appelle Islam Djabir, j’ai 23 ans et j’exerce depuis des années en tant que joueur de volley-ball au sein de la très bonne formation du POC Chlef.
Parlez-nous de votre parcours…
J’ai débuté le volley-ball à l’âge de15 ans. J’ai débuté ma formation dans le même club dont je porte les couleurs aujourd’hui, le PO Chlef. J’ai fait toutes les catégories, minime, cadet, junior et aujourd’hui je suis senior. J’ai remporté plusieurs trophées. En minime j’ai remporté le doublé Championnat-Coupe. En cadet j’ai remporté la coupe d’Algérie et j’ai été dauphin de championnat, et j’ai également remporté un doublé.
Vous êtes l’un des meilleurs joueurs du championnat local de volley-ball. Comment voyez-vous le niveau de nos compétitions locales ?
Il y a des clubs qui ont un très bon niveau. Quand tu joues contre le WA Tlemcen, le MC Alger ou même Blida, on sent qu’il y a du niveau en Algérie. Ces matchs sont très serrés et relevés. Mais malheureusement, tous les clubs ne sont pas comme ça.
La sélection nationale de volley-ball est, on suppose, un objectif prioritaire… un commentaire ?
Absolument ! J’ai joué dans l’équipe nationale de 2017 à 2020, dans les catégories cadet et junior. Malheureusement, au moment où je sentais que j’allais être convoqué en senior, il y a eu la Covid qui a freiné les compétitions locales et internationales. Après la Covid, on ne m’a pas appelé. J’aimerais vraiment être convoqué en senior. C’est en effet, mon objectif actuel et l’objectif de tout joueur. Notre sélection nationale va jouer les championnats du monde et pourquoi pas… Je sens que j’ai les capacités d’apporter un plus.
Justement, l’équipe nationale est actuellement 3e au rang africain, que pensez-vous du niveau actuel de notre sélection ?
On est très bien classé sur la scène arabe et africaine. Si on se compare à ces deux échelles, alors oui, on a un grand niveau. Je pense qu’il faut voir plus loin. Sur l’échelle internationale, on est encore un peu loin, mais on peut s’améliorer.
En tant que joueur professionnel, quelles sont, selon vous, les actions que devrait entreprendre la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), à court et à long terme, pour développer la discipline et renforcer son attractivité au niveau local ?
Il faut que les clubs soient performants. Par exemple, on aimerait que tous nos matchs soient aussi relevés que nos matchs contre des équipes comme le WA Tlemcen et le MC Alger. Plus on joue ce genre de rencontres, plus on s’améliore et ça améliorera le niveau. Les infrastructures sur notre scène locale sont aujourd’hui correctes, Alhamdoulillah, mais bien sûr, il faudra améliorer ça aussi.
L’entourage est très important pour les jeunes sportifs et les jeunes en général. Parlez-nous du milieu dans lequel vous avez grandi…
C’est vrai. Pour ma part, je viens d’une famille de sportifs. Mon père était déjà sportif, et depuis le plus jeune âge, on m’a inculqué les valeurs du sport et la mentalité d’un athlète. Cela a forgé ma personnalité.
Vous êtes un volleyeur, mais vous vous passionnez également pour un autre sport…
C’est vrai ! En plus du volley, je suis passionné par le football. Je dirais quand même que le volley-ball est en premier, puis vient le football. Je suis un grand fan du club de football de l’ASO Chlef, à qui je souhaite le meilleur. Durant mon temps libre, surtout pendant la post-saison du volley-ball, je joue au foot ! J’y joue avec mes amis, et ça fait toujours du bien.
Quel message aimeriez-vous adresser aux jeunes volleyeurs et volleyeuses qui aspirent à suivre votre parcours ?
Pour moi, j’aimerais voir tous les jeunes de ma génération ou les jeunes des générations futures faire du sport. Il faut qu’ils sélectionnent une discipline qu’ils aiment, c’est très important. Ensuite, il faudra s’entraîner et ne rien lâcher, et chacun aura sa carrière. Je souhaite de la réussite dans le sport, et dans tous les domaines, à tout le monde, à tous les jeunes.
Pour conclure, avez-vous un dernier mot à adresser ?
Mon plus grand souhait est de rejoindre l’équipe nationale de volley. Par cette occasion, je remercie mes entraîneurs, dont M. Kheliffati, qui m’a suivi depuis mes catégories les plus jeunes. Il m’a beaucoup aidé et m’a énormément appris. Grâce à lui, les portes de la sélection nationale m’ont été ouvertes, je le remercie. Je remercie également ma famille, dont mon père, qui m’a appris beaucoup sur le volley-ball, une discipline dans laquelle il exerçait. Je remercie également Alger16 qui m’a permis de m’exprimer, c’est une très belle équipe.
G. S. E.