
Le jeune mounchid Mohamed Abdellah Bachir, originaire d’Adrar, a remporté, samedi dernier à Alger, le premier prix de la 11ᵉ édition du concours «Hadi Al-Arwah», à l’issue d’une finale réunissant cinq candidats au Centre culturel de Djamaâ El-Djazaïr.
Le deuxième prix a été décerné à Ali Sahraoui de M’Sila, tandis que Lokmane Skandar a décroché la troisième place, devant un public nombreux, dans une ambiance empreinte de solennité et de ferveur.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, du conseiller du président de la République chargé de la communication, Kamel Sidi Saïd, ainsi que du recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maamoun Al Kassimi Al-Hoceini. Plusieurs hauts responsables de l’État, dont les représentants des présidents des deux chambres du Parlement et le directeur général de la Télévision algérienne, Mohamed Baghali, ont également assisté à l’événement. Ayant pour slogan «Hadi El-Qur’an», cette 11ᵉ édition a été organisée par la Chaîne du Saint Coran, en partenariat avec la Télévision algérienne, qui a retransmis la soirée en direct. Les finalistes, accompagnés d’un orchestre dirigé par Youcef Soltani, ont interprété des madihs en hommage à Dieu et au Prophète Mohamed (QSSL), sous l’évaluation d’un jury présidé par Abderrahmane Bouhbila, aux côtés de Ismaïl Yelles et Mohamed Laïd El-Houari. Les critères retenus étaient la performance, les techniques vocales, la diction, la présence scénique, le rythme et la beauté de la voix. Les lauréats ont été récompensés par des prix financiers de 1 500 000 DA pour la première place, 1 000 000 DA pour la deuxième et 500 000 DA pour la troisième.
La soirée a également été marquée par la participation d’invités de renom venus d’Égypte, de Palestine, du Sénégal, du Sahara occidental, de Libye, de Tunisie, de Mauritanie et du Sultanat d’Oman, qui ont offert de remarquables prestations. De son côté, le directeur de la Chaîne du Saint Coran, Saïd Hamza Nadir, a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de cette 11ᵉ édition, soulignant que le concours «Hadi El-Arwah» s’impose désormais comme un rendez-vous international.
Ch. Meriem
