Par G. Salah Eddine
Abdelhamid Laarfa, délégué national des grands risques au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et l’Aménagement du territoire a indiqué, mercredi à Oran, que l’Algérie a adopté, une nouvelle approche proactive et préventive pour faire face aux risques de catastrophe majeure.

Lors d’un colloque régional pour la présentation du rapport de diagnostic sur la gestion des risques liés aux catastrophes et aux changements climatiques en Algérie, avec la participation des cadres de cinq wilayas de l’ouest du pays, M. Laafra a déclaré que “les pouvoirs publics ont adopté une approche nouvelle basée sur certaines recommandations du rapport de diagnostic sur la gestion des risques liés aux catastrophes et aux changements climatiques en Algérie
Le même intervenant a indiqué que cette nouvelle approche dans le domaine de lutte contre les risques de catastrophe naturelle a été adoptée sur la base du 33e engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa campagne électorale, concernant la protection du citoyen.
M. Laafra a fait l’éloge des récents investissements algériens dans le domaine de la lutte contre la catastrophe, en précisant : “Ces catastrophes doivent être mieux gérées dommages importants et directs qu’elles peuvent causer et des sommes financières nécessaires pour les traiter, estimées à 32 milliards de dinars en moyenne annuelle, sans compter les centaines de victimes entre morts et blessés et les dégâts matériels.”
Parmi les révisions algériennes pour la lutte contre les catastrophes, M. Laarfa a mentionné la révision périodique des lois et réglementations, dont le système antisismique qui sera publié dans son nouveau réseau avant le mois de juin prochain, outre la création d’un réseau national de laboratoires de recherche sur les risques des catastrophes Le même responsable an annoncé que l’Algérie sera le siège du Mécanisme africain de lutte contre les risques de catastrophes majeures, dont la création a été proposée par le président de la République en 2022. Le système et son statut ont été examinés à Addis-Abeba (Ethiopie) en janvier dernier.
Il convient de souligner que les cadres de la Protection civile, les chefs de daïra, les présidents d’APC ainsi que les directeurs exécutifs des wilayas d’Oran, Mostaganem, Aïn Temouchent, Mascara et Sidi Bel Abbes ont discuté des recommandations du rapport diagnostic et des méthodes pour les mettre en pratique sur le terrain.