Entretien réalisé par G. Salah Eddine

Vous avez participé en masse au Festival d’Alger des Sports, Comment se sont passé les préparatifs pour cet événement ?
Cet événement a été organisé par la wilaya d’Alger, qui nous a informés depuis quelques mois. On a préparé des compétitions de triathlon et de duathlon.
Présentez-nous les différentes disciplines du triathlon…
C’est un sport qui combine la nage suivie d’une épreuve à vélo pour finir par une course à pied. La deuxième spécialité dans le triathlon est l’aquathlon, qui consiste en la nage suivie de la course à pied.
Quels événements avez-vous organisé durant le Festival d’Alger des sports ?
On a organisé un aquathlon jeudi dernier, qui a concerné les catégories des écoliers. On a également organisé une compétition pour les trisomiques. Vendredi, on a organisé un triathlon pour les athlètes d’élite, notamment des membres de la sélection nationale. C’est une étape nationale, la grande épreuve nationale de triathlon. Oussama Hellel Berrouane a remporté l’épreuve.
Parlons de la Ligue algéroise de triathlon. Quelles sont les principaux défis auxquels la Ligue est confrontée dans le développement du triathlon dans notre pays ?
Les principaux défis concernent la logistique, Le triathlon est une discipline très exigeante, qui demande beaucoup de moyen matériels. La ligue étant très jeune, elle ne dispose pas encore du matériel nécessaire pour l’organisation de grandes compétitions.
Vous formez des athlètes ?
C’est très difficile de le faire. La plupart de nos athlètes sont d’anciens nageurs ou des ex-cyclistes. Nous sommes en train de recruter à travers nos clubs des athlètes dans ces disciplines pour faire d’eux des triathlètes.
Il n’ya aucun entraineur dans la ligue qui dispose d’une formation de base sur cette discipline, on ne dispose pas encore de moyens pour envoyer nos entraineurs se former à l’étranger.
Comment la ligue travaille-t-elle avec les autorités sportives locales et nationales pour améliorer les infrastructures et les ressources pour les triathlètes ?
Nous disposons de magnifiques sites à Alger. On a un site agréable aux Sablettes. A Bab El-Oued, par manque de sécurité, nous n’avons toujours pas organisé un triathlon à cet endroit. La ligue, en plus de son plan d’action, n’hésite pas à aider les clubs algériens désireux d’organiser un triathlon. Nous mettons à disposition de tous les clubs le matériel nécessaire pour l’organisation. On travaille également en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports, on collabore également avec l’APC de Hussein Dey.
Quels sont les perspectives d’avenir pour le triathlon dans notre pays ? Comment la ligue prévoit-elle de les réaliser ?
Nos perspectives sont de bien équiper la ligue afin de mettre à la disposition de nos athlètes le matériel nécessaire à la pratique de ce sport. On vise également à organiser un triathlon international ici à Alger.
Comment la ligue encourage-t-elle la participation des jeunes et des femmes dans le triathlon ?
La ligue, à travers son plan d’action annuel, organise beaucoup de compétitions notamment pour les jeunes catégories U13, U15 et U17. Sinon, la ligue,pour sa première édition le 8 mars dernier, a organisé un duathlon dédié uniquement aux femmes. On a également organisé une course “mère et fille” pour encourager les jeunes athlètes femmes et leur maman a pratiquer le sport. Plus de 25 binômes mère et filles y ont participé.
Quels sont les événements-phares à venir organisés par la ligue ?
Les compétitions-phares à venir sont l’étape africaine, le championnat d’Afrique de développement qui aura justement lieu aux Sablettes, le 11 mai prochain.
Comment voyez-vous cette première édition du Festival d’Alger des Sports ?
Tous ce qui a été promis a été accordé, Hamduallah. Par rapport à nous la direction de l’organisation on voit que c’est réussi. On espère que ce ne soit pas la dernière édition. Pour les prochaines éditions par contre on aimerait les préparer un peu plus tôt et donc être notifiés plus tôt.
G. S. E.