Par A. Amine
Les États-Unis ont remporté une victoire écrasante sur l’Italie avec un score de 100 à 63 lors du match de mardi dernier à Manille, en quarts de finale, ce qui les a propulsés dans le dernier carré du Mondial. Cette performance représente une nette amélioration par rapport à leur performance lors de l’édition précédente du tournoi, où ils avaient échoué à atteindre ce stade.
L’équipe américaine, également connue sous le nom de Team USA, affrontera en demi-finales l’Allemagne ou la Lettonie, qui se sont affrontées mercredi. Lors du match contre l’Italie, les Américains ont dominé dès le début, prenant une avance de 24 à 14 dès le premier quart-temps, face à une équipe italienne étouffée et peu précise dans ses tirs.
Cependant, la performance de Team USA a été en dents de scie lors de ce tournoi. Après avoir été battus pour la première fois par les Lituaniens dimanche, avec un départ calamiteux (12-31 après le premier quart-temps et 37-54 à la mi-temps), les Américains ont réussi un départ explosif cette fois-ci, ce qui a été suffisant pour les faire passer en demi-finales. Cette victoire leur permet de surmonter l’obstacle des quarts de finale, où ils avaient échoué lors du Mondial 2019, en subissant une défaite contre la France.
L’équipe américaine a exercé une pression physique impressionnante sur les Italiens, à la fois avec leur cinq majeur et leur deuxième unité qui est entrée en jeu tôt. Cette pression a contraint les Italiens à prendre de nombreux tirs forcés. Résultat : une avance de 24-14 à la fin du premier quart-temps et un score de 46-24 à la mi-temps. L’équipe italienne, malgré sa première place dans son groupe lors du deuxième tour, a connu un taux de réussite médiocre aux tirs (9 sur 37, dont 2 sur 19 à trois points), avec son joueur vedette Simone Fontecchio en difficulté (1 sur 6 à longue distance).
Le match était pratiquement plié dès la première période, et Anthony Edwards, le leader des États-Unis avant les quarts de finale, n’a pas eu besoin de briller (0 point en première période, 3 points au total). C’est Mikal Bridges qui a pris les devants avec 14 points avant la mi-temps, dont 2 tirs à trois points, pour finir avec 24 points au total.
La seconde période a été une véritable corvée pour les Italiens, contraints de tenter de réduire légèrement l’écart face à Team USA, qui était enclin à chambrer leurs adversaires. L’ambiance dans la Mall of Asia Arena, qui était aux trois quarts remplie mais souvent silencieuse, s’est réchauffée grâce à des actions spectaculaires, notamment celles d’Austin Reaves, qui est devenu le chouchou du public. Un moment fort a été l'”alley-oop” réalisé par Tyrese Haliburton en toute fin du troisième quart-temps, pour Paolo Banchero. Ce dernier, accusé par la fédération italienne de l’avoir incité à rejoindre l’équipe d’Italie avant de choisir les États-Unis, a été accueilli par une banderole de quelques supporters italiens, où était écrit “Bank Ero”, un jeu de mots entre son nom de famille et une supposée quête de gains personnels.