Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a dévoilé lundi dernier une série d’initiatives destinées à garantir un approvisionnement fiable en médicaments anticancéreux, lors d’une réunion qui a rassemblé Adda Bounedjar, président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer et Mohamed Oukal, membre de cette Commission.

Étaient également présents des cadres du ministère et le directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP).
Ensemble, ils ont examiné l’état actuel des médicaments anticancéreux, une thématique qui revêt une importance capitale dans la lutte contre le cancer.
Au cours de cette rencontre, le ministre a exprimé son engagement à encourager la production nationale de médicaments tout en affirmant l’urgence d’accélérer l’enregistrement des nouveaux traitements. Il a également mis l’accent sur le développement des recherches cliniques, des éléments-clés pour améliorer l’efficacité des traitements anticancéreux.
Ali Aoun a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les parties prenantes afin d’éviter toute rupture d’approvisionnement. Il a mis en avant l’importance de mobiliser tous les moyens pour maintenir une veille proactive sur la disponibilité de ces médicaments pour les patients.
Pour faire face aux pénuries actuelles, le ministre a ordonné la mise en œuvre d’actions immédiates pour s’assurer que les médicaments en rupture de stock soient disponibles “le plus tôt possible”. Cette directive s’inscrit dans le cadre des instructions reçues du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à lever les obstacles qui entravent l’accès à ces traitements essentiels.
Par ailleurs, M. Aoun a évoqué la nécessité d’établir une commission de suivi et d’orientation rassemblant des experts du ministère, de l’ANPP et d’autres secteurs concernés. Cette commission aura pour mission de proposer des solutions concrètes et d’améliorer la traçabilité des médicaments, un aspect fondamental pour garantir la sécurité et l’efficacité des traitements anticancéreux.
Cette annonce s’inscrit dans un contexte préoccupant où l’accès aux traitements médicaux essentiels est une question cruciale pour de nombreux patients.
Ch. Meriem