En marge des ateliers des Assises nationales du cinéma, organisées sous le haut patronage du Président Abdelmadjid Tebboune, nous avons eu l’opportunité de rencontrer Rym Takoucht. L’actrice algérienne a participé à ces ateliers dédiés à discuter des grandes réformes que traverse l’industrie cinématographique en Algérie. La comédienne s’est exprimée avec enthousiasme sur la situation actuelle du cinéma algérien et son avenir, dans le cadre des réformes visant à revitaliser ce secteur culturel essentiel.
Entretien réalisé par Mokdad Khadidja

Quelle est votre vision du cinéma national ? Quels sont les défis majeurs auxquels il fait face ?
Le cinéma algérien fait face aujourd’hui à de nombreux défis, mais comme on dit, «chaque époque a ses moments». Nous sommes à un tournant et nous travaillons tous ensemble pour redonner vie au cinéma algérien afin qu’il revienne à son ancien éclat, voire qu’il soit meilleur. Nous avons vu que le président de la République a donné des instructions pour financer ce secteur, mais avant cela, il faut commencer par assainir et organiser la profession, former des spécialistes authentiques dans le cinéma pour porter cette flamme.
Le cinéma algérien a besoin d’un effort collectif pour renaître. Lors des ateliers, j’ai vu beaucoup de gens passionnés par le cinéma, désireux de donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous sommes sur la bonne voie, et, si Dieu le veut, le cinéma algérien est sur la bonne trajectoire.
Nous avons constaté un afflux considérable d’acteurs, de réalisateurs et de responsables du secteur culturel. Comment percevez-vous cet événement ?
Cet événement est très important car il se déroule pour la première fois de cette manière.
Les techniciens, réalisateurs et scénaristes se sont réunis pour trouver des solutions et des propositions qui contribueront à améliorer la situation du cinéma en Algérie.
Quel message adressez-vous à la jeune génération ?
À la jeune génération, je leur dis si vous aimez ce que vous faites, vous devez persévérer et ne pas prêter attention aux critiques négatives.
Le cinéma est un rêve qu’on peut exprimer comme on le souhaite, il faut poursuivre ce rêve avec passion et détermination.
Il convient de noter que les ateliers des Assises nationales du cinéma, organisés cette année, font partie des réformes structurelles que connaît l’Algérie dans le domaine du cinéma, visant à soutenir et à renforcer la place du cinéma algérien tant au niveau local qu’international.