
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Fayçal Bentaleb, a affirmé que la protection sociale constitue un pilier fondamental de la politique de l’État envers ses citoyens, soulignant que l’Algérie figure parmi les rares pays à disposer d’un système de sécurité sociale intégré.
Lors de son intervention, mercredi dernier, en réponse aux préoccupations soulevées par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat autour du projet de loi modifiant et complétant la législation relative aux assurances sociales — notamment la prolongation du congé de maternité — le ministre a rappelé les avancées significatives réalisées par le pays en matière de couverture sociale des travailleurs et de protection des catégories vulnérables. Il a déclaré que «L’Algérie a franchi des étapes importantes dans ce domaine, ce qui la place parmi les rares pays dotés d’un système de sécurité sociale cohérent et global». À cet égard, M. Bentaleb a précisé qu’au moins
5 200 médicaments sont remboursés par les caisses de sécurité sociale, représentant environ 94% des médicaments enregistrés au niveau du ministère de l’Industrie pharmaceutique. Le ministre a également évoqué les efforts consentis pour réduire le déficit de la Caisse nationale des retraites (CNR), qui a connu un recul notable ces dernières années, atteignant actuellement 55%.
Concernant le projet de loi en débat, M. Bentaleb a précisé qu’il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer les acquis sociaux des femmes travailleuses.
Le texte propose ainsi des mesures à caractère humain en faveur des mères travailleuses assurées sociales, ayant donné naissance à un enfant atteint d’un handicap, d’une malformation congénitale ou d’une maladie grave nécessitant impérativement un accompagnement ou une prise en charge médicale. Ces mères pourront bénéficier, après l’expiration du congé de maternité légal, de 150 jours, d’une première prolongation de 50 jours. Le projet de loi prévoit également la possibilité d’une seconde prolongation pouvant aller jusqu’à 165 jours supplémentaires, en fonction de l’état de santé de l’enfant.
M. Khadidja