
Oscar Piastri a confirmé que McLaren avait déjà « traité le problème » soulevé par l’échange de positions controversé avec Lando Norris au Grand Prix d’Italie. L’Australien a révélé que des discussions franches et constructives avaient eu lieu à l’usine dans la foulée de la course.
À Monza, McLaren avait demandé à Piastri de céder sa deuxième place à Norris, retardé par un arrêt au stand trop lent. Si Piastri avait d’abord refusé la consigne à la radio, il a fini par s’exécuter, terminant troisième derrière son coéquipier. Cet ordre a réduit son avance au championnat à 31 points, avec encore huit manches à disputer. Après la course, les deux pilotes avaient reconnu que la décision respectait l’accord préétabli : chacun devait conserver son rang après son propre arrêt. Toutefois, la situation d’un arrêt manqué n’avait pas été explicitement prévue dans les règles internes de l’écurie, suscitant débats et critiques, notamment de la part de certains consultants et pilotes comme Max Verstappen, qui estiment qu’une erreur aux stands ne doit pas être compensée en piste.
«Nous avons eu de très bonnes discussions cette semaine à l’usine sur ce qui s’est passé, sur ce qui peut être clarifié et amélioré», a expliqué Piastri. «C’est toujours un processus d’apprentissage. Le problème est traité.» L’Australien a refusé de dévoiler la conclusion des discussions internes, mais il assure rester confiant dans l’approche de McLaren : «Je sais que l’équipe aura mes intérêts à cœur. Je veux protéger cela, car je ne peux pas réussir sans la réussite de l’équipe.» Quant à savoir s’il adoptera une stratégie plus agressive dans la lutte pour le titre, Piastri a tranché : «Pas au détriment de la réussite future. Certainement pas.»