
Renversé à la 122e minute de la prolongation par la Côte d’Ivoire, le Mali a eu beaucoup de mal à digérer la tournure des événements et l’arbitrage de Mohamed Adel. Reprochant à l’Egyptien d’avoir sifflé le coup de sifflet final alors qu’un corner était à jouer, les Aigles étaient furieux à la fin du match, en particulier leur capitaine Hamari Traoré, virulent à l’encontre de l’officiel qui l’a repoussé des deux mains puis exclu, avant d’être retenu et calmé par des coéquipiers. M. Adel et ses assistants ont quant à eux rapidement été exfiltrés du terrain par des agents de sécurité alors que la tension était à son comble.
Par la suite, un accrochage verbal a éclaté entre Hamari Traoré et l’attaquant ivoirien Sébastien Haller.
Présent en conférence de presse, le sélectionneur des Aigles, Eric Chelle, en extrême détresse au coup de sifflet final, a également chargé l’arbitrage, notamment en raison du penalty annulé par la VAR sur la main d’Odilon Kossounou en début de partie. “On s’est un peu écroulés dans les dernières minutes. C’est vrai que l’arbitre nous a bien aidés aussi (à s’écrouler)… J’avais dit en conférence que j’espère que ça n’allait pas se jouer sur des erreurs d’arbitrage. Mais force est de constater que oui, a pesté le technicien. Bien sûr que je suis un mauvais perdant. (…) Mon joueur Kiki Kouyaté (contre le Burkina Faso en 8es de finale) qui veut faire une tête. Le ballon lui tombe sur la main et l’arbitre siffle penalty. Donc, il faut qu’on m’explique quelle est vraiment la règle des mains. (…) Comme par hasard, dans les 5 à 10 dernières minutes du match, il y a des fautes qui sont litigieuses.”
“On n’a pas agressé l’arbitre, on a juste parlé avec lui. Sans manquer de respect à la Côte d’Ivoire, ils ont fait un bon match, mais l’arbitre leur a beaucoup donné… L’adversaire a eu beaucoup de petites fautes”, a ajouté le défenseur central Kiki Kouyaté en zone mixte.
Il faudra beaucoup de temps aux Maliens pour évacuer leur déception…