Par G. Salah Eddine
L’Union africaine et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique ( Badea) ont conjointement lancé dimanche le Consortium financier arabo-africain (AAC) lors de la 6e réunion de coordination de mi-année du bloc panafricain à Accra, capitale du Ghana.

Lors de la cérémonie inaugurale, le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a mis en avant l’importance d’un partenariat robuste entre l’Afrique et le monde arabe pour favoriser le développement du continent à travers une collaboration synergique. Le chef e l’Etat ghanéen a martelé : “Nous sommes aujourd’hui confrontés à des défis complexes et multiformes, depuis les incertitudes économiques et les tensions géopolitiques jusqu’aux impacts du changement climatique.” Il a ajouté : “Nous avons besoin de partenariats aussi solides pour tirer parti de nos forces collectives afin de surmonter ces défis.”
Il a également loué la Badea pour son engagement soutenu au développement de l’Afrique au cours des cinquante dernières années, mettant en exergue sa grande agilité et sa réactivité face aux défis de développement du continent.
“Ensemble, bâtissons sur les succès du passé pour affronter les défis à venir. Engageons-nous à construire un avenir plus prospère, inclusif et durable pour tous nos peuples”, a encouragé le président ghanéen.
Pour sa part, Fahad Aldossari, président du conseil d’administration de la Badea, a promis que l’AAC s’emploierait activement dans les décennies à venir pour soutenir le développement rapide de l’Afrique. Il a assuré que la Badea redoublera d’efforts pour garantir que ce consortium concrétise la vision de collaboration et de coordination des institutions financières arabo-africaines, mobilisant ainsi des ressources essentielles pour le continent.
Sous les auspices de l’Union africaine et avec le soutien déterminé de la Badea, cette initiative promet de renforcer les capacités financières de l’Afrique et de promouvoir un avenir plus prometteur et durable pour ses populations.
En unissant leurs forces et en capitalisant sur leurs succès passés, les nations africaines et arabes sont bien positionnées pour relever les défis à venir et concrétiser leur aspiration commune à une croissance inclusive et équitable.
