
Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, M. Lakhdar Rekhroukh, a annoncé, samedi à Alger, que deux nouvelles extensions du métro d’Alger seront mises en service au cours du second semestre de 2026.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée en marge d’une réunion réunissant les directeurs des Travaux publics des wilayas et les cadres du secteur, placée sous le slogan «Évaluation et perspectives, pour des infrastructures de base plus efficaces», M. Rekhroukh a précisé que ces extensions concernent la ligne Aïn Naâdja-Baraki et la ligne El-Harrach-Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene.
Le ministre a tenu à rassurer sur l’état d’avancement des projets, indiquant que les travaux de génie civil sur les deux lignes sont d’ores et déjà achevés. Les efforts sont désormais concentrés sur les étapes techniques finales, notamment l’installation des équipements et des systèmes d’exploitation, qui avancent à un rythme soutenu afin de garantir une mise en service effective dans les délais annoncés.
Un projet stratégique pour la mobilité urbaine
Par ailleurs, M. Rekhroukh a rappelé que la ligne El-Harrach-Université des sciences et de la technologie Houari- Boumediene constitue la première phase d’un projet d’extension ambitieux du métro d’Alger vers l’aéroport international Houari Boumediene. Cette extension vise à fluidifier la circulation dans la capitale et à offrir aux usagers une alternative rapide et efficace aux moyens de transport traditionnels.
À ce jour, le réseau du métro d’Alger couvre une distance de 19 km, reliant la place des Martyrs à Bachdjarah, avec des embranchements vers El-Harrach et Aïn Naâdja. Une fois les nouvelles extensions mises en service, la longueur totale du métro atteindra 33 km, marquant ainsi une avancée notable dans le développement des infrastructures de transport urbain de la capitale.
Une vision à long terme pour un métro de 90 km
Au-delà des extensions immédiates, le ministre a évoqué les perspectives d’avenir du métro d’Alger, soulignant que les projets en cours s’inscrivent dans une vision stratégique à moyen et long terme. L’objectif est de porter la longueur totale du réseau à 90 km, afin de mieux desservir l’ensemble de la capitale et d’améliorer considérablement la mobilité des citoyens.
Cette expansion du métro d’Alger s’inscrit dans une politique globale de modernisation des infrastructures de transport en Algérie, visant à réduire les embouteillages, limiter la pollution et favoriser les déplacements rapides et sécurisés. En investissant dans ces infrastructures, les autorités ambitionnent de positionner le métro comme un pilier central du transport public urbain et de répondre aux besoins croissants de mobilité des habitants.
G. S. E.