Préservation de la sécurité et la défense des frontières: L’Algérie, une ligne rouge

Parler de l’Algérie aujourd’hui ne peut se faire sans évoquer la notion de souveraineté totale, en particulier la souveraineté aérienne, devenue un des piliers de la sécurité nationale et l’élément fondamental de toute décision stratégique pour un Etat puissant dans sa région.

L’Algérie, le pays qui a payé le prix de plus cher pour son indépendance, ne tolère plus et interdit avec la plus grande fermeté à tout avion militaire ou civil appartenant à un autre pays, notamment ceux des voisins, en proie à l’instabilité sécuritaire, de survoler son espace aérien sans une autorisation officielle stricte et préalable. Il ne s’agit pas ici d’une formalité administrative, mais une décision souveraine fondée sur des principes militaires et techniques, émanant du cœur du pourvoir national.
L’Algérie agit ainsi car la souveraineté ne se divise pas, celui qui possède la terre mais pas le ciel ne possède en réalité rien. Ouvrir son ciel sans contrôle, c’est ouvrir ses secrets militaires, ses positions sensibles aux regards extérieurs. L’Algérie d’aujourd’hui n’autorise aucun avion à se mouvoir dans son ciel sans que le commandement militaire soit informé, sans qu’il soit suivi par un radar, sans que son itinéraire soit enregistré et sans qu’il soit totalement sous contrôle.
La décision d’interdire le survol aux avions maliens, par exemple, n’est pas seulement un message adressé à ce pays, mais un message adressé à tous : Nous surveillons, nous contrôlons, nous décidons…

Un espace sécurisé
L’Algérie n’est pas un état soumis, ni protégée par une force extérieure. C’est elle qui protège son espace elle-même. Voilà pourquoi son espace est aujourd’hui sécurisé par des réseaux de radars longue portée et par des systèmes de défense aérienne de très haut niveau, rendant toute tentative d’intrusion sans autorisation comparable à un suicide aérien.
Cette interdiction est une stratégie défensive claire adoptée par l’Algérie depuis plusieurs années, elle ne relève pas d’une attitude diplomatique passagère. L’Algérie suit de très près tout ce qui se passe dans les pays du Sahel. Elle comprend parfaitement que le chaos sécuritaire dans ces régions ne s’entend pas seulement par voie terrestre, mais aussi, par les airs à travers des appareils non identifiés, des mouvements aériens suspects, voire des tentatives d’espionnage déguisées en coopération. L’Algérie répond par acte, elle tranche, aucun vol au-dessus de notre sol, sauf selon nos ses conditions.
En parallèle, les avions algériens survolent tout l’espace du Sahel, ce n’est pas un simple survol de routine, c’est un acte souverain basé sur un équilibre des forces soutenu par des capacités aériennes avancées, justifié par des impératifs sécuritaires et ancré dans une lecture du terrain qui fait de l’Algérie un acteur incontournable et dans l’espace aérien africain qui n’est pas par aventure ou pour impressionner, parce que l’Algérie dispose des capacités techniques, militaires et politiques nécessaires pour le faire sans crainte aucune.
Car contrairement à l’Algérie, la plupart des pays du Sahel, eux, ne possèdent rien de cela sinon une sécurité fragile dépendante d’une aide extérieure et une couverture aérienne quasi inexistante, sinon totalement absente. Ce qui fait pour l’Algérie une activité de renseignement sécuritaire préventive pour toute la région, ses survols s’inscrivent généralement dans la surveillance des mouvements des groupes armés transfrontaliers, suivi des convois suspects ou encore l’observation d’activités douteuses dans la bande frontalière Sud.
L’Algérie ne survole pas pour rien, c’est pour sa sécurité nationale, ses frontières et pour jouer son rôle de puissance militaire régionale responsable, son armée de l’air ne se contente pas de survoler, elle exécute des missions tactiques incluant la reconnaissance aérienne, la vision nocturne, l’usage du drone pour la collecte de renseignements et parfois des interventions rapides pour neutraliser des menaces pour toute la région. Tout cela se déroule dans un cadre qui n’est pas une violation, mais une extension de la profondeur stratégique algérienne au Sahel.

Puissance militaire en afrique
L’Algérie souveraine qui a les moyens et surtout parce que personne ne peut l’en empêcher. C’est cela la vraie souveraineté.
Puissance militaire en Afrique, avec un budget dépassant les 22 milliards de dollars, l’Algérie s’est lancée dans un important programme de modernisation équipant ses forces armées de technologie de pointe et renforçant son influence régionale. L’Armée algérienne est bien plus qu’un rempart : elle est une force de dissuasion régionale, une puissance construite dans le silence et prête pour l’action.
Enfin, il faut souligner l’importance de renforcer l’unité nationale et de consolider le front interne tout en rejetant toutes les causes de division et de désaccord entre les composantes de la société et avec la cohésion du peuple avec son armée pour faire face aux différents défis. Le principe de la souveraineté nationale (préservation de la sécurité des frontières terrestres, aérienne et cybernétique…) est une “ligne rouge” à ne pas franchir.
ALGER 16

Le Représentant de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) :«L’Algérie a un rôle pivot dans la préservation de la sécurité dans la région»

L’Algérie a un rôle pivot dans la préservation de la sécurité dans la région avait affirmé le représentant de la délégation de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), M. Fernando Adolfo Gutiérrez, lors de sa visite en Algérie en novembre 2024. Indiquant à l’issue de l’audience qu’a accordée le président de la République à la délégation que “l’Algérie a un rôle pivot dans la préservation de la sécurité dans la région. Nous avons discuté de cette question avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment la préservation de la sécurité et la défense des frontières du vaste territoire algérien». “Nous sommes convaincus que la sécurité des pays du Nord de la Méditerranée est liée à la sécurité des pays de la rive sud de la Méditerranée”, avait ajouté le représentant de la délégation conjointe du Groupe spécial pour la Méditerranée et le Moyen-Orient, de la Commission de la démocratie et de la sécurité et de la Sous-commission de la Résilience et de la sécurité civile qui relèvent de l’Assemblée parlementaire de l’Otan. M. Gutiérrez avait, par ailleurs, indiqué avoir échangé les points de vue avec nos collègues du Conseil de la nation et de l’Assemblée populaire nationale autour de nombreuses questions, notamment la sécurité, l’immigration, le terrorisme, l’énergie et d’autres questions d’intérêt commun.
La délégation dont l’Assemblée parlementaire se compose de 30 parlementaires représente
13 Etats membres de l’Otan.
A. R.

ALGER 16 DZ

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