
Des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont affirmé, samedi dernier, que le projet de loi régissant les activités minières représente «un pas important» vers le développement et le renforcement du secteur, dans le but de soutenir la croissance économique, d’encourager l’investissement et de préserver les ressources nationales au profit des générations futures.
Ces déclarations ont été faites lors d’une séance plénière consacrée à l’examen des dispositions du projet de loi, présidée par le vice-président de l’APN, Ahcène Hani, en présence du ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, et de la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, Karima Tafer.
À cette occasion, les députés ont souligné que le texte en discussion constitue «un pas important vers le développement du secteur minier et la concrétisation des objectifs du développement durable».
La députée Samira Berhoum, du Front El Moustakbal, a qualifié le projet de loi de «démarche ambitieuse», visant à concrétiser la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui considère le secteur minier comme un moteur de croissance économique et un pilier du développement durable. Elle a précisé que ce texte vise à transformer le secteur minier en un pilier de la diversification de l’économie nationale et à réduire la dépendance aux hydrocarbures, tout en créant de nouvelles opportunités d’emploi. Mme Berhoum a également souligné que le projet établit un cadre législatif propice à l’attraction des investissements nationaux et étrangers, grâce à la simplification des procédures. Elle a insisté sur la nécessité d’une exploitation responsable des ressources naturelles pour garantir leur préservation au profit des générations futures.
Pour sa part, le député Nacer Bettiche (FLN) a salué le projet de loi, le qualifiant de «tournant majeur dans le processus de consolidation de la souveraineté économique et de réalisation du développement durable». Il a indiqué que le texte vise à promouvoir le secteur minier et à le faire passer d’un secteur statique à un levier économique dynamique, à travers la simplification des démarches administratives et la levée des entraves bureaucratiques pesant sur la délivrance des permis. Cela permettra, selon lui, de créer un environnement transparent et équitable pour les opérateurs économiques. Le député a aussi mis en avant l’instauration d’un mécanisme de recours, qu’il a qualifié d’«acquis important» pour le renforcement de la gouvernance et l’équité dans la gestion de l’activité minière. Ce dispositif contribuera, selon lui, à créer un climat d’investissement concurrentiel et attractif.
De son côté, Zine Labidine Saidani, député du Rassemblement national démocratique (RND), a estimé que le projet de loi constitue une étape stratégique pour le développement du secteur minier. Il a mis en relief les principaux axes du texte, notamment l’attractivité pour les investisseurs dans un cadre de transparence et d’égalité des chances, la protection de l’environnement et la préservation des ressources pour les générations futures.
Il a également salué la «volonté sincère de l’État de construire une économie forte», en se félicitant particulièrement de la décision «historique» du président de la République de lancer le projet structurant de Gara Djebilet.
Pour sa part, le député indépendant Madjed Cherid a mis en avant le fait que le projet de loi propose «une stratégie nationale de développement du secteur minier», tout en facilitant la participation des investisseurs étrangers et nationaux. Il a toutefois appelé à une clarification de certains termes contenus dans le texte.
M. Khadidja