
Fait rare dans les annales du football national, l’USM Alger a rallié le complexe de Tabarka en terre tunisienne pour entamer son second stage sans entraîneur. La situation n’est pas nouvelle du reste puisque le club subit cet état de fait depuis le départ du Brésilien Marcos Paquetta, son dernier coach parti en pleine saison dernière. L’USMA avait fini l’exercice avec Mohamed Lacet, recruté en tant que coach adjoint avant de se voir remercié à son tour après avoir décroché la Coupe d’Algérie. Depuis, c’est le flou total sur la question. L’USMA, engagée sur trois fronts, l’an dernier comme pour l’exercice à venir, est sans entraîneur depuis maintenant plus de trois mois. Un vrai paradoxe que la direction semble avoir du mal à dépasser. Même après les congés, Saïd Allik semble éprouver toutes les peines du monde à trouver un coach pour remettre enfin les choses dans leur ordre. L’équipe a dû d’ailleurs entamer la préparation le 20 juillet dernier, à Alger, avec un préparateur physique. Le premier stage bloqué de reprise, domicilié entre l’hôtel Dar Diaf et le stade Omar- Hamadi de Bologhine, a été en effet assuré par le préparateur physique Modjahed Belaid qui a assuré l’intérim. Depuis dimanche dernier, l’équipe a démarré son stage d’intersaison à Tabarka, lequel devrait s’étaler jusqu’au 16 août, toujours sans coach. Ça parle même déjà de matchs de préparation fixés, alors que point d’entraîneur en place. Fait inédit qui commence à bien irriter les supporters du club, alors que le directeur général sportif a déserté la place publique sans la moindre apparition pour rassurer la galerie. En l’absence d’une communication officielle, la rumeur court et enfle sur l’arrivée imminente du technicien espagnol Juan Carlos Garrido qui s’apprêterait à faire son come-back au club. A moins qu’Allik ne réserve une surprise de dernière minute.
D. C.