
La présidente de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Ibtissem Hamlaoui, a animé mardi dernier à Sétif une rencontre avec plusieurs acteurs de la société civile. Elle a insisté sur l’importance de renforcer le dialogue, la concertation et la coopération entre les institutions de l’État et la société civile.
Dans son intervention, Mme Hamlaoui a expliqué que l’Algérie entre dans « une nouvelle étape » où la société civile devient un pilier essentiel de l’État moderne. Un État, a-t-elle souligné, « qui ouvre ses portes à toutes les initiatives constructives » et encourage toute action visant l’intérêt général dans le respect de la loi et des valeurs communes.
Elle a ajouté que cette rencontre est une occasion pour « ancrer une véritable culture de dialogue et de complémentarité » entre les institutions publiques et les acteurs associatifs, en phase avec la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Selon elle, le développement durable ne peut se faire sans une société civile « forte, engagée, et porteuse d’initiatives ». Mme Hamlaoui a également mis en avant le rôle important des associations locales, des comités de quartier, et des collectifs citoyens. Pour elle, ces acteurs sont des partenaires à part entière dans la prise de décision publique. Ils jouent aussi un rôle clé dans la transmission des préoccupations des citoyens et dans la mise en place de projets adaptés aux besoins locaux. Le wali de Sétif, Mustapha Limani, a pour sa part souligné la portée de cette rencontre. Il a affirmé qu’elle représente « une étape importante » dans le renforcement du dialogue entre la société civile et l’État. Il a rappelé que cette approche s’inscrit dans la vision du Président Tebboune, qui mise sur la participation citoyenne et la démocratie participative. Il a également mis en avant la place centrale accordée par l’État à la société civile, considérée comme un véritable « partenaire du développement local » et une force de proposition pour les pouvoirs publics.
Cette rencontre, marquée par une forte participation associative, illustre la volonté croissante des pouvoirs publics de placer la société civile au cœur du développement national. En réaffirmant la complémentarité entre institutions et acteurs de terrain, l’ONSC entend consolider un modèle de gouvernance fondé sur la concertation, la transparence, et la participation citoyenne. À travers cette dynamique, l’Algérie trace les contours d’un État plus inclusif, plus à l’écoute, et résolument tourné vers une démocratie participative durable.
Cheklat Meriem
