
La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a présidé lundi dernier à Alger une réunion de travail consacrée à l’évaluation des festivals culturels et des grandes manifestations artistiques. La rencontre a aussi abordé le soutien public accordé aux associations culturelles et artistiques, selon un communiqué du ministère publié mardi dernier.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi régulier des activités du secteur. L’objectif est de rendre la gestion culturelle plus efficace. La ministre a souligné la nécessité de revoir la carte des festivals et de réexaminer les textes réglementaires, notamment le décret exécutif n°03-297. Elle souhaite que ces événements soient mieux alignés avec les politiques culturelles nationales.
Mme Bendouda a également appelé à relancer les festivals suspendus. Elle veut revoir le système actuel pour améliorer l’organisation, la visibilité et l’impact économique et culturel de ces événements. Pour elle, les festivals doivent devenir de vrais moteurs de création de valeur culturelle.
Elle a aussi insisté sur l’importance d’une communication efficace. Une meilleure médiatisation des activités culturelles permettrait d’atteindre un plus large public et d’assurer une meilleure coordination à l’échelle nationale.
La ministre a demandé la mise en place de procédures claires pour évaluer chaque festival avant et après sa tenue. Cette évaluation est essentielle, car ces événements bénéficient d’un financement public. Elle veut ancrer les principes de transparence et de bonne gouvernance, tout en optimisant l’utilisation des ressources.
Mme Bendouda a plaidé pour une nouvelle approche dans la répartition du soutien public, basée sur l’équité et la transparence. La priorité sera donnée aux associations qui préservent le patrimoine immatériel, encouragent la lecture ou développent le contenu culturel numérique.
Elle souhaite transformer les festivals en plateformes de création durable, capables de stimuler la diversité et la créativité culturelle. Elle a aussi mis l’accent sur le développement d’espaces locaux d’échanges culturels. Ces espaces devront valoriser l’identité algérienne, accompagner les mutations culturelles et renforcer les partenariats entre différents secteurs. La ministre a réaffirmé sa volonté de moderniser la politique culturelle. Elle veut faire des festivals et des initiatives artistiques de véritables leviers de création, d’innovation et de rayonnement culturel pour l’Algérie
Cheklat Meriem
