Par Kheireddine B.
La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien a été observée ce mercredi, dans un contexte marqué par l’agression militaire intense et barbare de l’entité sioniste contre la bande de Ghaza. Cette agression a entraîné la perte tragique de milliers de civils palestiniens, suscitant une vague sans précédent de solidarité mondiale pour condamner les actes de génocide et les massacres commis par l’entité sioniste.

En 1977, l’ONU avait désigné le 29 novembre comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cette date a été choisie en raison de son importance historique pour les Palestiniens, correspondant à l’adoption de la résolution 181/1947 par l’Assemblée générale des Nations unies sur le plan de partage de la Palestine.
La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien constitue traditionnellement une occasion pour la communauté internationale de se focaliser sur le fait que la question palestinienne demeure non résolue, et que le peuple palestinien n’a pas encore obtenu ses droits inaliénables tels que définis par l’Assemblée générale de l’ONU, notamment le droit à l’indépendance, à la souveraineté nationale, et au retour dans leurs foyers et biens d’origine.
Cependant, cette année, cette journée prend une dimension particulière en exprimant l’indignation et le soutien face au génocide perpétré par l’entité sioniste à Ghaza. Cela fait suite aux bombardements de plusieurs hôpitaux et établissements scolaires utilisés comme refuges, violant ainsi les principes du droit international humanitaire et les Conventions de Genève.
Aussi, cette Journée de solidarité représente une opportunité pour renforcer les mobilisations populaires visant à faire pression sur davantage de gouvernements afin qu’ils rompent les liens diplomatiques, économiques et militaires avec l’entité sioniste et reconnaissent l’Etat de Palestine.
2,2 millions de Palestiniens dans le besoin
Depuis le 7 octobre dernier, la bande de Ghaza est le théâtre d’une agression sioniste barbare qui a entraîné la perte de près de 15 000 vies, principalement des femmes et des enfants, et environ 36 000 blessés et des milliers de disparus. Cette situation a suscité une condamnation internationale et des appels urgents à un cessez-le-feu, ainsi qu’à la fourniture d’une assistance aux 2,2 millions de personnes confrontées à des besoins alimentaires, selon le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM).
Dans ce contexte, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que l’ampleur de la tragédie humaine en cours et les crimes odieux commis dans la bande de Ghaza nécessitaient une action immédiate pour traduire les responsables de ce génocide contre les Palestiniens devant la Cour pénale internationale (CPI).
Ainsi, une plainte collective, soutenue par la société civile et un groupe d’avocats, dont des Algériens, a été déposée le 9 novembre dernier devant la CPI à La Haye. Cette plainte vise l’entité sioniste pour génocide et autres crimes perpétrés contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie occupée.
De plus, le président du Parlement arabe, Adel Al-Assoumi, a annoncé la semaine dernière que son institution déposera prochainement une plainte au nom du peuple arabe devant la CPI, accusant l’entité sioniste de crimes et de génocide contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie occupée.
De son côté, l’ONG Amnesty International a exhorté le procureur de la CPI à prendre des mesures “immédiates et concrètes” pour accélérer l’enquête sur les crimes de guerre commis dans la bande de Ghaza par les forces d’occupation sionistes, qui ont, une fois de plus, fait preuve d’une indifférence effrayante face aux pertes catastrophiques infligées aux civils en raison de leurs bombardements continus et incessants. En parallèle, les mouvements associatifs et les ONG pour la défense des droits de l’Homme ont organisé des manifestations à travers le monde, pour dénoncer la complicité de certains gouvernements avec l’entité sioniste.