Dimanche dernier, l’accord de cessez-le-feu est entré en vigueur à Ghaza après avoir été retardé de plus de deux heures et demie en raison de la décision des autorités d’occupation de ne l’appliquer qu’après réception de la liste des prisonniers de guerre à libérer, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.

Selon l’accord annoncé mercredi dernier par le Premier ministre qatari et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani, le cessez-le-feu devait entrer en vigueur à 8h30 locales (6h30 GMT). Cependant, dimanche matin, les forces d’occupation ont continué à bombarder plusieurs zones de la bande de Ghaza, faisant 11 martyrs et des dizaines de blessés.
un «espoir indispensable»
Amy Pope, directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a déclaré que le cessez-le-feu, qui a débuté dimanche à Ghaza, a apporté un «espoir indispensable», soulignant que l’ampleur des besoins humanitaires est «stupéfiante».
«Le cessez-le-feu à Ghaza offre une chance de réunir les familles et de commencer à reconstruire les vies brisées et apporte un espoir bien indispensable», a indiqué Mme Pope dans un message publié sur les réseaux sociaux.
La responsable de l’OIM a indiqué que «l’ampleur des besoins humanitaires est stupéfiante et exige des efforts urgents et unifiés ainsi qu’un soutien à grande échelle et à tous les niveaux».
Un accord de cessez-le-feu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste est entré en vigueur dimanche dernier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression sioniste.
Y. O./APS