
Anya Hamimed est une jeune actrice prometteuse et étudiante passionnée. Actuellement en bachelor de marketing du luxe et en licence de cinéma en France , Anya allie ses études à une carrière d’actrice en plein essor, tout en suivant une formation en théâtre pour perfectionner son art.
Entretien réalisé par Cheklat Meriem
Peux-tu nous parler de ton parcours universitaire en France ? Pourquoi avoir choisi ces études ?
Je fais un bachelor en marketing du luxe dans une école spécialisée et une licence en cinéma dans un autre établissement. Et j’ai choisi ces études car je suis passionnée par l’univers du luxe et de la création, tout en voulant approfondir ma compréhension du cinéma.
En parallèle, tu suis une formation en école de théâtre. Qu’est-ce qui t’a motivée à faire ce choix ?
Comme je suis déjà actrice, j’ai souhaité enrichir ma formation pour améliorer mes performances et me permettre d’explorer de nouvelles techniques et de me perfectionner dans mon art.
Comment arrives-tu à jongler entre tes études, ta carrière d’actrice et les réseaux sociaux ?
Alors c’est un peu difficile, mais je pense qu’une bonne organisation en est la clé. Je planifie mes journées et mes semaines pour m’assurer que je consacre du temps à mes études, à ma carrière et à mes activités sur les réseaux sociaux.
Est-ce que ton rôle dans “Sud Rjel” a été écrit spécialement pour toi ou as-tu passé un casting comme les autres acteurs ?
Le rôle que j’ai interprété n’a pas été spécialement écrit pour moi, j’ai dû passer à un casting comme les autres acteurs pour prouver que je correspondais au personnage.
Peux-tu nous parler de ton personnage dans la série ? En quoi ressembles-tu ou es-tu différente de lui ?
Feriel est à la fois forte et sensible. Elle a eu une enfance difficile marquée par la pauvreté, ce qui lui donne un côté sombre. Je me reconnais en elle par sa persévérance et elle ne lâche jamais l’affaire.
Ce qui est également une de mes qualités.
Comment se passe la dynamique sur le tournage avec ton père en tant que réalisateur ? Plus exigeant avec toi ou plus indulgent ?
Sur le tournage, mon père en tant que réalisateur est en effet plus exigeant avec moi. Nous avons une relation professionnelle où je dois performer au mieux en oubliant que nous sommes liés par le sang.
Quels ont été les plus grands défis que tu as rencontrés sur le tournage ?
Les plus grands défis ont été les allers-retours entre Paris et Alger, ainsi que le besoin de maintenir mon énergie tout en travaillant parfois jusqu’à 17 heures par jour. Il est crucial de donner le meilleur de soi dans chaque scène.
As-tu toujours voulu être actrice ou est-ce une passion qui s’est développée avec le temps ?
Ce n’est pas quelque chose que j’ai toujours voulu faire, c’est une passion qui s’est développée au fil du temps, à mesure que j’ai découvert l’art de la performance.
Envisages-tu de travailler avec d’autres réalisateurs pour te détacher un peu de l’image de “fille de Reda City 16” ?
J’aimerais bien avoir d’autres expériences avec différents réalisateurs, cependant cela ne signifie pas que je veux me détacher de l’image de Fidere Dacitices car je suis fière de ce que j’ai accompli avec lui.
Où te vois-tu dans cinq ans ? Préfères-tu continuer à jouer en Algérie ou envisages-tu une carrière internationale ?
Pour le moment, je préfère jouer en Algérie, mais je suis ouverte aux opportunités
Internationales. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.
Quelle est la plus grande leçon que tu as apprise en tant qu’actrice ?
Alors la plus grande leçon que j’ai apprise est qu’à chaque fois, on apprend davantage.
Chaque expérience devant la caméra m’apporte de nouvelles connaissances et compétences.
Quel est le rôle de tes rêves ? Un personnage ou une histoire que tu aimerais incarner ?
J’aimerais bien incarner une héroïne de la guerre, d’Algérie par exemple. Cependant, je suis également curieuse d’explorer une multitude de rôles différents, car chaque personnage peut m’apporter une expérience unique.
Ch. M.