La fête du bijou d’Ath Yenni est de retour dans sa 19e édition qui se tiendra du 31 juillet au 9 août prochains.
L’annonce a été faite par la municipalité éponyme d’où sont natifs les monuments Mouloud Mammeri, Idir,… pour ne citer que ceux-là, dont la renommée a dépassé les frontières. Le choix de cette période, en l’occurrence durant la première dizaine du mois d’août, n’est pas fortuit. Elle coïncide, en effet, non seulement avec la saison estivale, mais aussi avec cet intervalle où la majorité des vacanciers, notamment les résidents à l’étranger, choisissent le plus pour rentrer au pays. Les organisateurs s’y sont bien référés pour faire le plein en visiteurs, eux qui misent à garantir à la manifestation «un succès sans précédent», pour reprendre les termes du communiqué diffusé par le maire de la localité, Abdellah Djennane. Du 31 juillet au 9 août 2025, le temps que durera cette 19e édition, plusieurs «activités et expositions seront reparties sur plusieurs sites, avec une animation permanente», annonce-t-on. La fête du bijou à portée nationale, de par son côté festif pour tous les âges et les goûts, recèle une importance particulière et stratégique, considèrent les organisateurs qui mettent en exergue le rayonnement du vecteur identitaire ancestral à travers un tel événement, pour pérenniser l’un des socles identitaires algériens, et plus largement nord- africain. Comme de coutume, c’est là une occasion pour les artisans locaux et nationaux puisque la participation est ouverte à d’autres wilayas du pays, de montrer et vendre leur génie dans l’art aux contours identitaires et historiques reconnus. Aussi ,c’est là une opportunité «pour célébrer et réitérer encore une fois, l’impérieuse nécessité d’établir une politique publique qui sécurisera ce trésor historique», plaident les promoteurs de la fête. Au passage, les artisans ne manquent pas de réclamer la dotation «de cette activité artisanale de moyens et de facilités dans l’exercice de cet art» pour réhausser davantage le rang de ce patrimoine national qui fait face à des difficultés. «Ce type d’événement donne vie à la communauté locale et nationale, apporte joie, convivialité et assure un brassage de populations des quatre coins du pays», aussi il rajoute de l’envergure à l’activité à l’international, appuie le communiqué municipal. Dans ce sillage, les organisateurs rappellent et saluent l’attention particulière et constante de l’Etat algérien, mais aussi les représentations diplomatiques des différentes chancelleries en poste qui, par leur intérêt, marquent et donnent de l’épaisseur à l’événement. Rendez-vous est donc pris, dès fin juillet.
Djaffar Chilab
