
Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels s’apprête à accueillir 312 225 nouvelles places pédagogiques à l’occasion de la rentrée prévue le 23 février. Cette Information a été donnée à l’Algérie presse service (APS), vendredi dernier par le directeur de l’orientation, des examens et des homologations au ministère de la Formation professionnelle, M. Rachid El Hadj Messaoud.
Selon, M. Messaoud cette rentrée sera marquée par une répartition équilibrée des places pédagogiques à travers différents modes et dispositifs de formation. Par exemples, 65 961 places seront réservées à la formation par apprentissage alors que 45 153 places seront dédiées aux formations en présentiel. Enfin, les formations à distance s’élèveront à 980 places.
Par ailleurs, l’orateur a expliqué que le ministère met un point d’honneur à renforcer l’exclusivité en proposant des formations spécifiques pour les femmes au foyer, les populations rurales, ainsi que pour les bénéficiaires de l’allocation chômage et les personnes en situation de handicap.
Par ailleurs, M. Messaoud a déclaré que «le ministère a mobilisé tous les moyens nécessaires en prévision de la prochaine rentrée, notamment les moyens pédagogiques et techniques, ainsi que les spécialités incluses dans le programme de formation professionnelle, au nombre de 406 spécialités dans 23 filières professionnelles inscrites sur la nomenclature branches professionnelles et des spécialités de la formation professionnelle».
Dans cette optique, de nouvelles spécialités ont été introduites pour s’adapter aux exigences du marché de l’emploi, parmi lesquelles «assistant mécanicien en maintenance aéronautique», «agent de manutention des bagages à l’aéroport»,
«recyclage des déchets organiques» en plus de formations complémentaires dans l’agriculture et l’artisanat.
Ces offres visent à répondre aux besoins croissants des secteurs de l’industrie, de l’hôtellerie et du tourisme, de l’artisanat, du bâtiment et des travaux publics, de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire, des ressources en eau, de l’environnement, ainsi que des énergies renouvelables et de la numérisation.
Concernant les structures pédagogiques, M. El Hadj Messaoud a rappelé que «le secteur compte plus de 1.200 établissements de formation répartis sur les différentes wilayas, dont des instituts nationaux spécialisés et des centres de formation professionnelle, faisant état du projet de réalisation de centres d’excellence spécialisés dans les domaines techniques et industriels, en adéquation avec les besoins du marché du travail».
Grâce à ces nouvelles opportunités et à une stratégie axée sur l’amélioration des compétences, le secteur de la formation professionnelle s’affirme comme un véritable levier du développement économique et social, en dotant les jeunes et les demandeurs d’emploi de qualifications adaptées aux transformations u monde du travail.
Cheklat Meriem