
Les prisons marocaines sont devenues des lieux où la dignité humaine est écrasée. Surpopulation extrême, malnutrition, tortures physiques et psychologiques, négligence médicale et même trafic d’organes humains y prospèrent, selon des témoignages accablants.
Un ancien détenu ayant vécu cette réalité a partagé son expérience sur les réseaux sociaux, affirmant que les prisons marocaines sont des enfers où les prisonniers subissent des conditions de vie insoutenables, sans aucune perspective de réinsertion.
Il a décrit des cellules exiguës, parfois peuplées par plus de 60 personnes, où «l’air est irrespirable, l’éclairage inexistant, et les détenus dorment à même le sol, dans une atmosphère de puanteur insupportable.»
La malnutrition représente un autre fléau. «Les repas sont tellement insuffisants que certains volent leurs codétenus pour apaiser leur faim», a-t-il ajouté.
La situation sanitaire est tout aussi préoccupante. «Les soins médicaux sont pratiquement inexistants. Les malades de la tuberculose ou du VIH sont abandonnés sans traitement, et beaucoup meurent dans l’indifférence totale», a-t-il expliqué.
La violence est omniprésente, avec des affrontements fréquents entre détenus pour un peu d’eau ou de l’espace pour dormir. «Certains gardiens profitent de cette situation pour extorquer les prisonniers, tandis que d’autres détournent le regard», a-t-il dénoncé. Il a particulièrement mentionné la prison de Fès, où «des actes de corruption, de meurtres et de trafic d’organes humains ont été constatés», qualifiant ces agissements de «crimes contre l’humanité qui nécessitent une intervention internationale urgente.»
Il a conclu en appelant à la fin de ces violations et à la garantie du respect des droits fondamentaux des détenus, même dans le cadre de l’incarcération.
Ch. M.