
Le secrétaire général de l’Association générale de la machiakha pour la conciliation en Afrique, M. Mohamed Larbi Chaïchi, a exprimé, lundi dernier, son admiration pour les positions fermes de l’Algérie en faveur des causes justes, affirmant qu’elles reflètent une orientation fondamentale de la politique étrangère du pays et de sa diplomatie novatrice, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture du 2e Colloque scientifique organisé par l’Association générale de la machiakha, sous le thème «Mécanismes de conciliation et soutien aux causes justes», et en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Youcef Belmehdi, M. Chaïchi a affirmé que la position de l’Algérie, adoptée depuis son indépendance, repose sur des fondements révolutionnaires, éthiques et religieux qui ont permis à la voix de l’Algérie de s’élever haut sur la scène internationale, malgré les nombreux défis. «L’Algérie a choisi d’être la voix des opprimés plutôt qu’un simple écho des oppresseurs», a-t-il déclaré, précisant que la diplomatie algérienne «ne se limite pas à une simple représentation politique, mais constitue un message historique et humain, reposant sur le soutien aux causes justes et aux peuples opprimés, conformément aux chartes internationales». Il a ajouté que l’Algérie utilise divers instruments diplomatiques, notamment la médiation politique et la prise d’initiatives visant à rapprocher les points de vue, tout en défendant ses positions justes et en dénonçant les crimes perpétrés contre les peuples opprimés.
Le soutien aux causes justes représente, selon M. Chaïchi, «une concrétisation noble des valeurs humaines et éthiques les plus élevées», insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas uniquement de prises de position juridiques ou politiques, mais bien de l’expression d’une conscience vive et éveillée. La séance d’ouverture du colloque s’est déroulée en présence du président du Haut-Conseil islamique (HCI), M. Mabrouk Zaid El-Kheir, de nombreux machayikh des confréries soufies, de représentants de zaouïas et d’écoles coraniques, ainsi que d’enseignants universitaires.
Mokdad Khadidja
