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  • Financement de l’opération d’importation de 10 000 bus : Des crédits bancaires pour les jeunes

    Financement de l’opération d’importation de 10 000 bus : Des crédits bancaires pour les jeunes

    Le gouvernement veut grâce à ce mode de financement aider les transporteurs à acquérir des bus dans le cadre de la grande opération d’importation décidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune pour renouveler le parc national.

    L’Algérie accélère la modernisation de son réseau de transport public, en misant sur une approche à la fois économique, sociale et sécuritaire. L’importation de 10 000 bus ne se limite pas à une simple opération logistique : elle s’inscrit dans une stratégie nationale de relance du secteur et d’inclusion des jeunes dans l’économie réelle, via un dispositif d’aide publique structuré. Dans ce sens, le gouvernement a intégré le dispositif d’aide à l’emploi des jeunes Anade (ex-Ansej) dans cette vaste opération de renouvellement du parc national.

    Répondant à une requête parlementaire, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports Saïd Sayoud a expliqué que ce partenariat entre les banques et l’Anade permettra de financer jusqu’à 70 % du coût d’acquisition des bus, avec un plafond de 10 millions de dinars par projet. Ce dispositif cible particulièrement les transporteurs de moins de 40 ans, ouvrant la voie à une nouvelle génération d’entrepreneurs du transport. L’objectif : permettre aux jeunes transporteurs d’accéder à la propriété de nouveaux véhicules grâce à des crédits bancaires bonifiés, garantis par l’État.
    L’État espère ainsi conjuguer création d’emplois, amélioration du service public et renforcement de la sécurité routière dans un secteur longtemps marqué par le vieillissement du matériel roulant et le manque d’encadrement financier.
    Cette réforme a été décidée dans un contexte de réflexion urgente sur la sécurité des transports. L’accident tragique d’oued El Harrach, survenu en août dernier et ayant coûté la vie à 18 personnes, a agi comme un électrochoc. Dans la foulée, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné une série de mesures fortes : l’importation rapide de 10 000 bus neufs, la mise à jour du cadre réglementaire et le retrait des véhicules vétustes de plus de 30 ans.
    D’ailleurs, lors de la cérémonie d’installation du nouveau wali de Batna, Saïd Sayoud avait annoncé le lancement effectif de l’opération d’importation des bus neufs. Selon lui, les premières livraisons débuteront dès le mois de novembre, avec un rythme soutenu de 2 000 véhicules par mois. Ce calendrier permettra d’assurer la réception complète des 10 000 bus avant la fin du mois de mars prochain, marquant ainsi une étape majeure dans la modernisation du parc national de transport.
    Le ministre a également fait le point sur la mise hors circulation des bus de plus de 30 ans, conformément aux instructions du président Abdelmadjid Tebboune. Un recensement détaillé est actuellement mené conjointement par le ministère de l’Intérieur et celui de l’Industrie afin d’identifier les véhicules concernés. Des mesures opérationnelles précises seront déployées pour garantir l’application de cette directive dans un délai de six mois, avec pour objectif de renforcer la sécurité routière et d’assainir le parc roulant. Dans sa réponse aux députés, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Intérieur a souligné que ses services œuvrent également à la révision du cahier des charges régissant le transport des voyageurs. Cette actualisation vise à imposer des normes plus rigoureuses en matière de sécurité, d’hygiène et d’entretien.
    Pour assurer un contrôle continu sur le terrain, le ministre a annoncé la création de commissions mixtes réunissant des représentants des Directions des transports, de l’environnement, de l’industrie, des communes et des services de sécurité. Ces équipes auront pour mission d’effectuer des inspections périodiques afin de garantir la conformité des véhicules et le respect des standards exigés.
    Ainsi, au-delà du simple renouvellement du parc, cette réforme marque la volonté de l’État d’instaurer une culture de rigueur, de transparence et de responsabilité dans le secteur du transport public, au service de la sécurité des citoyens et de la modernisation du pays.
    À travers cette opération, l’Algérie veut faire du transport public un levier de développement territorial et social, tout en plaçant la jeunesse au cœur de la relance économique. Moderniser le parc, soutenir les jeunes entrepreneurs et renforcer la sécurité : trois axes qui traduisent la volonté du gouvernement de bâtir un modèle plus inclusif, plus efficace et plus sûr.
    Cette politique du bus n’est pas qu’une affaire de mobilité ; c’est une politique d’avenir. Elle relie l’infrastructure à l’emploi, la sécurité à la confiance, et la jeunesse à la reconstruction d’un service public moderne. Dans un pays où la route reste la colonne vertébrale de l’économie, le renouvellement du parc n’est pas un simple projet mécanique — c’est un pari sur une Algérie qui roule vers le progrès, conduite par sa jeunesse.
    G. Salah Eddine

  • la revue EL DJEÏCH dans son dernier numéro : une nouvelle Algérie victorieuse, forte, prospère et sûre

    la revue EL DJEÏCH dans son dernier numéro : une nouvelle Algérie victorieuse, forte, prospère et sûre

    L’Histoire de l’Algérie est riche de repères lumineux et de faits mémorables qui ont forgé la gloire et la fierté du pays tout en traçant les contours de son avenir. La revue El Djeïch dans sa livraison du mois de novembre 2025, a rappelé que l’un de ces faits marquants a été le déclenchement de notre glorieuse Révolution libératrice, le 1er Novembre 1954, dont nous commémorons cette année le soixante et onzième anniversaire.
    Le déclenchement de la Révolution fut le fruit de la bravoure, du génie et de la foi inébranlable des Algériens, prêts à consentir tous les sacrifices pour arracher la liberté et l’indépendance. « Dieu a doté notre pays d’hommes, des patriotes sincères, qui ont sacrifié ce qu’ils avaient de plus cher et de plus précieux pour la Patrie », souligne la revue.
    L’éditorial a rappelé que les exploits des « fils de Novembre » restent à jamais inscrits dans la postérité. De l’Emir Abdelkader aux différentes résistances populaires et mouvements politiques du XXᵉ siècle, chaque génération a contribué à écrire l’Histoire de ses propres mains, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour le peuple algérien et pour tous les peuples en lutte contre l’oppression.
    Il s’agit, poursuit le journal, « d’une épopée éternelle dont les chapitres ont été écrits en lettres d’or par le peuple algérien combattant et qui demeurera à jamais gravée dans les annales de l’Histoire de l’humanité comme l’une des plus grandes révolutions libératrices dont l’écho a résonné dans le monde entier ».
    La revue souligne avec force que la Révolution algérienne fut « menée par le peuple algérien dont la bravoure, le génie, la foi en la justesse de sa cause, sa détermination sans faille à consentir tous les sacrifices pour le recouvrement de la souveraineté nationale à arracher sa liberté et son indépendance ont été son arme majeure pour mener le combat jusqu’au bout ». La mémoire collective des sacrifices et des exploits des patriotes, ajoute-t-il, témoigne de la force d’un peuple forgé par l’histoire : « Dieu a doté notre pays d’hommes, des patriotes sincères, qui ont sacrifié ce qu’ils avaient de plus cher et de plus précieux pour la Patrie, qui par leurs hauts faits d’armes et leurs exploits sont entrés dans la postérité et dans la mémoire des générations successives ».
    L’unité, poursuit la publication, demeure la clé de la souveraineté et de la résilience nationales, comme l’a illustré récemment la forte mobilisation citoyenne lors de la campagne de reboisement du 25 octobre : « un évènement qui a valeur de message éminemment significatif adressé au monde entier, qui dit : nous sommes un seul corps et un seul cœur, notre unité cimente nos fondations et renforce notre détermination à aller de l’avant pour construire une nouvelle Algérie victorieuse, forte, prospère et sûre ».
    À ce propos, la même source cite le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour qui « en ce soixante-et-onzième anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution libératrice, alors que nous célébrons avec fierté les glorieux succès des générations qui ont mené des combats incessants à travers l’Algérie, nous faisons de la fidélité à leurs sacrifices une source de détermination inébranlable et un véritable vivier où se nourrit une conscience collective liée à notre glorieuse Histoire – la boussole qui nous guide ». Le président rappelle ainsi l’importance de renforcer « l’esprit national unificateur parmi les patriotes fidèles et les énergies dynamiques, notamment parmi la jeunesse, afin d’assurer la résilience du pays face aux turbulences de notre sphère régionale et aux conflits et divisions intenses dont le monde est témoin aujourd’hui ».
    L’éditorialiste met aussi en avant le rôle central de l’armée dans cette unité nationale : « Une unité gravée dans le marbre, tout comme elle constitue aujourd’hui le creuset national authentique dans lequel se fondent le peuple algérien et son Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, qui a préservé le legs, a été fidèle au serment ainsi que le loyal serviteur de la Patrie et du valeureux peuple algérien ».
    La publication est également revenu sur les dires du général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP, qui a noté: « Afin de consolider le caractère populaire de notre armée, nous avons veillé, au sein de l’Armée nationale populaire, et nous continuons de veiller à renforcer en permanence la confiance entre le peuple et son armée qui, seule et elle seule, permettra à l’Algérie d’acquérir l’immunité et l’autorité qui la protégeront de tous les dangers et menaces ».
    Enfin, l’éditorial réaffirme que la souveraineté national a été acquise au prix des sacrifices incommensurables. « Tous ceux qui ont porté un intérêt quelconque à notre glorieuse Histoire auront parfaitement constaté que le recouvrement de notre souveraineté nationale a été payé au prix fort, celui de millions d’Algériens honorables qui ont consenti d’immenses sacrifices durant la longue nuit coloniale. Sacrifices dont n’ont pas été avares les braves Chouhada du devoir national pour la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays contre le fléau terroriste barbare que l’Algérie a vaincu et éradiqué » a martelé, la source.
    Le texte conclut sur un appel à la continuité du devoir patriotique et à la vigilance collective : « L’Algérie qui demeurera fière, forte et sûre tant elle regorge de loyaux patriotes, parmi lesquels les fils de l’Armée nationale populaire, déployés à travers tout le territoire national et le long de nos vastes frontières, s’acquittant pleinement de leurs missions, poursuivant avec constance et en toute confiance le développement des capacités de nos forces armées ».
    Ainsi, à travers ce 71ᵉ anniversaire, l’Algérie affirme sa mémoire, sa cohésion et sa résilience, consolidant l’héritage des générations passées tout en préparant un avenir victorieux et souverain.
    G. Salah Eddine

  • Réunion à Alger sur la crise en Libye : rejet total de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures

    Réunion à Alger sur la crise en Libye : rejet total de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures

    L’Algérie a abrité, jeudi dernier, la réunion ministérielle du mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, avec la participation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, du ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés égyptiens,
    M. Badr Abdel-Ati, et du ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, M. Mohamed Ali Nafti, indique un communiqué du ministère.

    Les participants à la réunion ont réaffirmé l’importance et la centralité du « principe d’appropriation et de conduite », par les Libyens, du processus de règlement politique de la crise que traverse leur pays, avec l’appui des Nations unies.
    Le communiqué final sanctionnant les travaux de la réunion, à laquelle ont pris part le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés égyptiens, M. Badr Abdel-Ati, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, M. Mohamed Ali Nafti, a souligné l’importance et la centralité du « principe d’appropriation et de conduite », par les Libyens, du processus de règlement politique de la crise que traverse leur pays, avec l’appui des Nations unies, afin de « consacrer la volonté politique de l’ensemble des enfants du peuple libyen dans la définition des contours de leur avenir » et de « préserver l’unité et l’indépendance de l’Etat de Libye, avec son territoire, son peuple et ses institutions ».
    Les ministres ont exhorté toutes les parties libyennes à s’engager activement dans le processus de règlement politique, à faire prévaloir la sagesse et le dialogue et à placer les intérêts supérieurs du pays au-dessus de toute autre considération, pour « surmonter les obstacles actuels qui entravent l’organisation concomitante d’élections présidentielle et législatives à même de permettre de tourner définitivement la page des divisions et de mettre un terme à cette crise qui a trop duré ». Les ministres ont également insisté sur « la nécessité de réaliser le processus de réconciliation nationale inclusive, avec la participation de toutes les composantes du peuple libyen », se disant convaincus du « caractère indissociable de la sécurité et du développement dans le règlement de la crise libyenne, en tant que piliers de la stabilité ». « L’absence de l’un rend l’autre inefficace », ont-ils soutenu, soulignant que la réalisation d’un équilibre entre les efforts de rétablissement de la sécurité, d’édification d’institutions efficaces et de renforcement du développement socio-économique est « la meilleure voie pour surmonter la division, consolider l’unité nationale et permettre à la Libye de renouer avec la stabilité et la prospérité ».
    Ils ont également réaffirmé « les positions de principe de leurs pays rejetant toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Libye, comme l’une des raisons de la persistance de la crise, de l’accentuation des clivages politiques et institutionnelles et de la ruine des chances de réussite du processus politique, mais aussi comme une menace à la sécurité et à la stabilité de la Libye et des pays voisins », insistant sur « le retrait des mercenaires et des combattants étrangers de l’ensemble du territoire, la consolidation de l’accord de cessez-le-feu, le soutien au travail de la commission militaire conjointe et la réunification des institutions militaires et sécuritaires ».
    Les ministres ont aussi souligné l’importance de poursuivre la coordination entre les trois pays et les Nations unies concernant les développements sur la scène libyenne pour « faire avancer le processus politique », précisant que « toute initiative dans l’intérêt du peuple libyen doit être menée en coordination avec l’Organisation des Nations unies, la Ligue arabe et l’Union africaine (UA) ».
    Ils ont, en outre, assuré qu’ils « continueront à se tenir aux côtés du peuple libyen dans la concrétisation de ses aspirations légitimes à la sécurité, à la stabilité et au développement », saluant « le rôle de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies, dans la défense des fondements de cette position commune, notamment ses efforts et démarches pour mettre en lumière la responsabilité qui incombe à la communauté internationale dans la préservation des ressources du peuple libyen et la garantie de la bonne gestion de ses avoirs financiers gelés ».
    Par ailleurs, la Tunisie et l’Egypte ont adressé leurs remerciements à l’Algérie pour l’accueil de cette réunion.
    En conclusion, les ministres sont convenus de « tenir la prochaine réunion de ce mécanisme à Tunis, à une date qui sera fixée ultérieurement via les canaux diplomatiques ».
    Pour rappel, cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’engagement des trois pays frères à coordonner leurs efforts et à renforcer leurs démarches pour contribuer à la relance du processus politique visant à mettre fin à la crise libyenne et à faire aboutir le processus de règlement politique pacifique de cette crise, sous l’égide des Nations unies, en s’appuyant sur la feuille de route onusienne proposée. R. N.

  • Ouled Djellal: La wilaya commémore le 69e anniversaire de la mort du héros de la Révolution Achour Ziane

    Ouled Djellal: La wilaya commémore le 69e anniversaire de la mort du héros de la Révolution Achour Ziane

    La wilaya d’Ouled Djellal a commémoré, vendredi, le 69e anniversaire de la mort du héros de la Révolution, chahid Achour Ziane (1919–1956).

    La cérémonie de commémoration, supervisée par le wali, Abderrahmane Dehimi, en présence des autorités locales civiles et militaires, de la famille révolutionnaire et d’un grand nombre de citoyens, a été marquée par la levée de l’emblème national, le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument commémoratif de la bataille d’Oued Khelfoune, au cimetière des Chouhada du village El-Beïdh, dans la commune d’El Besbas (extrême ouest de la wilaya d’Ouled Djellal), ainsi que par la lecture de la Fatiha à la mémoire des Chouhada.

    A cette occasion, le directeur local des Moudjahidine et des Ayants droit, Mohamed Sebaa, a évoqué le parcours militant du héros martyr, son rôle dans la mobilisation des citoyens pour rejoindre les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), et les principales batailles qu’il avait dirigées ou auxquelles il a pris part jusqu’au jour où il est tombé au champ d’honneur, le 7 novembre 1956.

    Le moudjahid Mohamed Achour, un des compagnons du martyr, a indiqué qu’Achour Ziane avait un esprit patriotique et une personnalité exceptionnelle, qui lui ont permis de rassembler et mobiliser une armée de 1 200 moudjahidine, qu’il avait dirigé dans de nombreuses batailles, mais surtout d’être redouté par les forces coloniales françaises.

    Il était, selon les propos du Chahid Mostefa Benboulaïd, l’homme de confiance dans le sud du pays, a ajouté l’intervenant.

    Le moudjahid a indiqué que le martyr avait participé à plusieurs combats, dont la bataille de Guiguaa, qui dura deux jours en 1956, et celle d’El Kaâda.

    Le 7 novembre 1956, lors d’un affrontement déclenché suite à la détection par les forces coloniales françaises des déplacements d’un groupe de moudjahidine à Oued Khelfoune, puis l’encerclement de la zone, le héros tomba au champ d’honneur, après une lutte acharnée, aux côtés de sept de ses compagnons.

    Le Chahid Ziane Achour est né en 1919 dans le village El Beidh, commune de Besbas, au sein d’une famille modeste et conservatrice. Il fit ses études primaires à la zaouïa d’Ouled Remila, où il apprit le Coran auprès du cheikh El Aid Ben El Bahri.

  • Commerce intérieur : Abdellatif préside une réunion avec le Syndicat national des travailleurs du secteur du Commerce

    Commerce intérieur : Abdellatif préside une réunion avec le Syndicat national des travailleurs du secteur du Commerce

    La ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Amel Abdellatif, a présidé une réunion avec le Syndicat national des travailleurs du secteur du Commerce (SNTC), affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), consacrée à l’examen des moyens de renforcer la coordination entre l’administration centrale et locale et les partenaires sociaux, en vue de développer et de moderniser le secteur, indique, jeudi, un communiqué du ministère.

    Lors de cette réunion, tenue mercredi, en présence des cadres centraux, la ministre a souligné que le développement du secteur nécessite la synergie des efforts de tous les acteurs, tant au niveau central que local, ainsi que des partenaires sociaux, dans une phase qui exige davantage de coordination et de complémentarité pour concrétiser les objectifs fixés dans les domaines du développement, de la modernisation et de la numérisation de la gestion, et mettre à jour les outils de travail, notamment en matière de contrôle.

    A cette occasion, Mme Abdellatif a rappelé que son département ministériel veille au suivi sur le terrain des préoccupations des travailleurs du secteur, à la mise en œuvre des programmes de modernisation, et à la garantie des conditions matérielles et humaines nécessaires à l’accomplissement de leurs missions, afin de renforcer l’efficacité du service public du commerce, ajoute la même source.

    La ministre a, en outre, valorisé le sens des responsabilités dont font preuve les travailleurs du secteur, affirmant que le dialogue restera une approche permanente en vue d’ancrer une vision commune qui fera du secteur du commerce un modèle d’efficacité, de transparence et de modernité.

  • Algérie-Vietnam : Examen des moyens de renforcer la coopération commerciale

    Algérie-Vietnam : Examen des moyens de renforcer la coopération commerciale

     Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a examiné, jeudi, avec l’ambassadeur de la République socialiste du Vietnam, Tran Quoc Khanh, les moyens de renforcer la coopération commerciale entre les deux pays, indique un communiqué du ministère.

    Les deux parties sont convenues, lors de cette rencontre, de la nécessité de créer un conseil d’affaires algéro-vietnamien, qui servira de cadre concret pour le renforcement des liens entre les opérateurs économiques des deux côtés, ainsi que de l’organisation d’expositions de leurs produits respectifs dans les deux pays, afin de renforcer les échanges commerciaux et d’étendre les domaines du partenariat bilatéral, précise la même source.

    A cette occasion, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de hisser les relations économiques au niveau des relations politiques privilégiées unissant les deux pays, reflétant ainsi la solidité des liens entre l’Algérie et le Vietnam, conclut le communiqué.

  • Crise en Libye: L’Algérie abrite la réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins

    Crise en Libye: L’Algérie abrite la réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins

    L’Algérie a abrité, jeudi, la réunion ministérielle du Mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, avec la participation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, du ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés égyptiens, M. Badr Abdel-Ati, et du ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, M. Mohamed Ali Nafti, indique un communiqué du ministère.

    La réunion a permis de procéder à des concertations approfondies et à un large échange de vues sur « les développements de la situation en Libye et les moyens de contribuer aux efforts visant à relancer le processus politique dans ce pays frère, sous l’égide des Nations Unies, partant du principe que les pays voisins sont les plus directement impactés par les répercussions de la crise libyenne, les plus proches de sa réalité et de ses détails et les plus soucieux de parvenir à un règlement durable », précise la même source.

    Les travaux de la réunion du Mécanisme tripartite ont été sanctionnés par l’adoption d’un communiqué conjoint, qui réaffirme l’importance du « principe d’appropriation et de conduite » du processus politique en Libye par les frères Libyens et qui exhorte toutes les parties libyennes à placer les intérêts supérieurs de leur pays au-dessus de toute autre considération, pour mettre fin aux divisions, unifier les institutions politiques et militaires et organiser les élections législatives et présidentielle, ajoute la même source.

    Le communiqué conjoint réaffirme également la position des trois pays « rejetant toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures libyennes » et « appelant au retrait des mercenaires et combattants étrangers du territoire libyen ».

    Le communiqué conjoint salue, par ailleurs, « le rôle et les efforts de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies pour mettre en lumière la responsabilité qui incombe à la communauté internationale dans la préservation des ressources du peuple libyen et la garantie de la bonne gestion de ses avoirs financiers gelés ».

  • Ghaza : L’ONU lance une campagne de vaccination pour 44.000 enfants privés de soins

    Ghaza : L’ONU lance une campagne de vaccination pour 44.000 enfants privés de soins

     Une campagne intégrée de vaccination, de suivi nutritionnel et de contrôle de la croissance des enfants dans la bande de Ghaza sera lancée dimanche, au profit de 44.000 enfants de l’enclave palestinienne, a annoncé l’ONU.

    « Les agences des Nations unies lancent une campagne conjointe de vaccination, de nutrition et de suivi de la croissance des enfants dans la bande de Ghaza, privés de services essentiels » en raison de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne, a déclaré le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, lors d’une conférence de presse.

    L’initiative vise à atteindre 44.000 enfants privés de soins essentiels depuis le début de l’agression sioniste.

    « La première des trois phases prévues débutera ce dimanche et se poursuivra pendant dix jours », a précisé le porte-parole de l’ONU.

    La campagne, menée par l’UNICEF, l’UNRWA et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en partenariat avec le ministère de la Santé de Ghaza, prévoit l’administration de trois doses des vaccins contre la poliomyélite, ainsi que deux doses du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), a-t-il indiqué.

    Les vaccins seront administrés dans près de 150 établissements de santé et 10 cliniques mobiles à travers le territoire.

    « Tous les vaccins, seringues, équipements de conservation au froid et compléments nutritionnels nécessaires sont déjà arrivés à Ghaza », a affirmé M. Haq, ajoutant que plus de 450 agents de santé et personnels de soutien, ainsi que près de 150 médecins, ont été formés pour mener cette campagne.

    Selon le porte-parole de l’ONU, le succès de la campagne dépend du plein respect du cessez-le-feu, afin de permettre aux familles et aux équipes médicales d’accéder librement et en toute sécurité aux sites de vaccination.

    Il a rappelé que, malgré l’intensification de l’aide humanitaire, les besoins restent immenses, les restrictions, embouteillages et points de passage limités continuant de freiner les livraisons d’aide à Ghaza.

  • Jeux de la solidarité islamique/Luttes associées : L’Algérie représentée par neuf athlètes à Riyadh

    Jeux de la solidarité islamique/Luttes associées : L’Algérie représentée par neuf athlètes à Riyadh

    Les sélections algériennes de luttes associées (messieurs et dames) seront représentées par neuf athlètes à la sixième édition des Jeux de la solidarité islamique, prévue du 7 au 21 novembre à Riyadh, en Arabie saoudite, a-t-on appris auprès de la fédération algérienne de la discipline.
    En lutte gréco-romaine, la sélection algérienne sera représentée par trois athlètes : Sid Azara Bachir, Fergat Abdelkrim, et Rouabah Fadi. Les lutteurs Fatef Benferdjallah, Kateb Saleheddine, et Oucif Houssem seront présents en lutte libre.
    De leur côté, les athlètes Fatima Zohra Bouchibi, Chebila Chaïma, et Tekouk Achouak Djamila représenteront la lutte féminine.
    Les épreuves du tournoi des luttes associées se dérouleront les 18, 19, 20, et 21 novembre au boulevard Riyadh City.
    L’Algérie sera représentée à cette 6e édition par une délégation composée de 117 athlètes, répartis sur 16 disciplines, selon les organisateurs.
    La participation algérienne couvrira un large éventail de sports individuels et collectifs : athlétisme (8 athlètes), basket-ball 3×3 (8), boxe (7), duathlon (3), ju-jitsu (7), judo (7), karaté (6), muay thaï (7), natation (24), taekwondo (4), tennis de table (6), haltérophilie (10), lutte (9), et wushu (3).
    Deux disciplines paralympiques seront également de la partie : athlétisme pour athlètes en situation de handicap (7) et para-haltérophilie (1).
    L’Algérie, qui avait aligné 147 athlètes dans 12 disciplines lors de la précédente édition à Konya (Turquie), entend cette fois encore faire valoir son potentiel et ses ambitions dans une manifestation placée sous le signe de la fraternité, de la solidarité, et de la performance sportive.